EDF repousse encore le redémarrage de la centrale du Tricastin

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Par AFP
Publié le 17 novembre 2017 - 16:42
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Photo prise le 10 octobre 2017 de la centrale nucléaire de Tricastin implantée sur quatre communes :
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Photo prise le 10 octobre 2017 de la centrale nucléaire de Tricastin implantée sur quatre communes : Saint-Paul-Trois-Chateaux et Pierrelatte (Drôme), et Bollene et Lapalud (Vaucl
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EDF a annoncé vendredi un nouveau report du redémarrage des réacteurs de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), qui ont été arrêtés pour des travaux à la demande de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Le redémarrage des quatre réacteurs doit désormais s'échelonner entre le 4 décembre (pour Tricastin 2) et le 31 décembre (Tricastin 1), selon les données publiées sur le site du gestionnaire du réseau d'électricité RTE.

"Le décalage du redémarrage des réacteurs 2, 3 et 4 est lié aux délais d'instruction de l'ASN", a indiqué un porte-parole d'EDF vendredi. Le redémarrage du réacteur 1 avait déjà été décalé pour des raisons techniques.

Les quatre réacteurs de 900 MW chacun avaient été mis provisoirement à l'arrêt à la suite d'une demande de l'ASN fin septembre pour renforcer une digue jugée trop fragile au nord de l'installation.

EDF avait initialement prévu une remise en service de la centrale dans les premiers jours de novembre avant de repousser cette échéance entre le 13 novembre (pour le réacteur 3) et le 27 novembre (pour les réacteurs 1, 2 et 4).

A la suite de ce report, EDF avait été contraint fin octobre de revoir à la baisse son objectif de production nucléaire et ses objectifs financiers pour l'année.

Le nouveau délai n'aura en revanche pas d'impact sur les objectifs actuels, a précisé vendredi EDF.

Le dossier "est en instruction et il n'y a pas de retard par rapport au calendrier prévu", a de son côté assuré à l'AFP un porte-parole de l'ASN vendredi. "L'ASN prévoit de prendre position au début du mois de décembre", a-t-elle ajouté.

Le gendarme du nucléaire avait évoqué fin septembre "un risque de rupture d'une partie de la digue du canal de Donzère-Mondragon pour les séismes les plus importants étudiés dans la démonstration de sûreté nucléaire".

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