SNCF : Ouigo au départ de Paris-Gare de Lyon en décembre
Les TGV "low-cost" Ouigo vont partir de la Gare de Lyon, à Paris, à partir de décembre pour rallier Marseille et la Côte d'Azur, a annoncé la SNCF mardi à l'occasion des cinq ans de ce service.
Lancé le 13 septembre 2013 entre Marne-la-Vallée (dans la région parisienne), Marseille et Montpellier, Ouigo dessert directement Paris depuis quelques mois. La Gare de Lyon va être la troisième gare depuis la capitale à l'accueillir, après Montparnasse en décembre 2017 et la Gare de l'Est en juillet.
La SNCF va concrètement proposer trois allers-retours par jour de Paris à Marseille via Lyon-Saint-Exupéry, Valence TGV, Avignon TGV, et Aix-en-Provence TGV.
Deux rotations supplémentaires iront jusqu'à Nice, en s'arrêtant notamment à Toulon, Cannes et Antibes. Ouigo ne desservait jusqu'à présent pas la Côte d'Azur.
Les prix d'appels sont plus élevés depuis les gares parisiennes que depuis celles situées en périphérie, car les coûts sont plus importants, a précisé à des journalistes le directeur général de Ouigo, Stéphane Rapebach.
Déjà présent à Tourcoing, le TGV low-cost va également desservir Lille-Flandres, avec trois liaisons par jour jusqu'à Marseille.
Les billets pour l'hiver et le printemps seront en vente à partir du 11 octobre.
La SNCF s'est employée ces dernières années à différencier ses services à grande vitesse, entre Ouigo, à petit prix, et inOui, des TGV plus haut-de-gamme.
Quelque 33 millions de personnes ont voyagé avec Ouigo en cinq ans, 65% d'entre eux ayant payé leur billet moins de 25 euros, selon la SNCF.
Ils devraient, d'après ses estimations, être 12,7 millions cette année et 26 millions --soit le quart du trafic grande vitesse-- en 2020. Ouigo ira alors jusqu'à Toulouse.
"Ce que je veux faire de Ouigo, c'est un TGV populaire, un TGV qui permette aux Français de choisir le train plutôt que la voiture pour voyager. Et ça, on va l'accélérer en doublant notre trafic d'ici à 2020", a relevé Stéphane Rapebach.
Cette offre à petits prix a été rendue possible en divisant les coûts par deux, a ajouté le responsable, alors que quelques militants du syndicat Sud-Rail manifestaient bruyamment à proximité.
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