Affaire Grégory : le procureur général reçoit une lettre de menace de mort

Auteur:
 
Par AFP
Publié le 05 décembre 2017 - 20:44
Image
Le procureur général de la cour d'appel de Dijon, Jean-Jacques Bosc, le 29 juin 2017 à Dijon
Crédits
© PHILIPPE DESMAZES / AFP/Archives
Le procureur général de la cour d'appel de Dijon, Jean-Jacques Bosc, le 29 juin 2017 à Dijon
© PHILIPPE DESMAZES / AFP/Archives

Le procureur général de la cour d'appel de Dijon, Jean-Jacques Bosc, a indiqué mardi avoir reçu au mois d'août une lettre anonyme de menace de mort, deux mois après la relance de l'affaire Grégory, confirmant une information de France Inter.

Le courrier a été transmis à la présidente de la chambre de l'instruction, Claire Barbier, en charge de l'enquête. Une analyse ADN n'a révélé aucune correspondance avec les échantillons génétiques déjà présents dans le dossier.

Cette lettre "n'a aucune incidence sur le développement du dossier" et "il ne faut pas lui donner une importance qu'elle n'a pas", a tempéré M. Bosc, reconnaissant toutefois qu'elle témoigne d'un "climat un peu pesant" dans cette affaire.

Selon France-Inter, la lettre reçue le 11 août est écrite en majuscules avec un normographe, une règle présentant des lettres évidées pour en faciliter le tracé, et fait référence au sort du juge Lambert, premier juge d'instruction de l'affaire, qui a mis fin à ses jours le 11 juillet dernier.

Le procureur général et la présidente de la chambre de l'instruction de Dijon reçoivent par ailleurs régulièrement des courriers qui développent une interprétation de l'enquête ou apportent des éléments, qui sont lus et peuvent être ou non pris en compte.

L'arrestation et la mise en examen en juin de Marcel et Jacqueline Jacob, grand-oncle et grand-tante de l'enfant, avait relancé une affaire qui demeure une énigme depuis que le petit garçon de 4 ans avait été retrouvé, en 1984, pieds et poings liés dans les eaux de la Vologne (Vosges).

Les septuagénaires sont soupçonnés d'avoir été les "corbeaux" de l'affaire, auteurs de plusieurs lettres anonymes dans un dossier qui en contient de nombreuses, et d'être impliqués dans le rapt suivi de la mort de Grégory.

Dans ce dossier vieux de 33 ans, une troisième personne, Murielle Bolle, 48 ans, a été mise en examen en juin. Adolescente en 1984, elle avait accusé son beau-frère Bernard Laroche, avant de se rétracter.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Kamala Harris
Kamala Harris, ou comment passer de la reine de la justice californienne à valet par défaut
PORTRAIT CRACHE - Samedi 27 juillet, la vice-présidente américaine Kamala Harris a officialisé sa candidature à la présidence des États-Unis, une semaine après le retr...
03 août 2024 - 12:49
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.