"Bordel" : près de 6 Français sur 10 choqués par le vocabulaire utilisé par Macron
Près de six Français sur dix (57%) se disent choqués par les mots utilisés par Emmanuel Macron, lors d'un déplacement mercredi à Egletons (Corrèze), selon un sondage Harris Interactive pour RMC et Atlantico publié vendredi.
En revanche, 43% des personnes interrogées ne sont pas "choquées" par l'utilisation du terme "bordel".
71% des Français estiment que "d’une manière générale, lorsqu’Emmanuel Macron parle de cette manière" cela nuit plutôt à l’appropriation par les citoyens de ses idées et de son programme, selon cette enquête.
De plus, "66%" des Français estiment qu’un salarié dont l’entreprise serait en difficulté "devrait plutôt se mobiliser pour défendre son emploi" alors que "34%" pensent qu’il "devrait en chercher un nouveau dans une autre structure".
Le sondage a été réalisé en ligne le jeudi 5 octobre auprès d'un échantillon de 1.035 personnes selon la méthode des quotas.
Lors d'une visite mercredi de l'Ecole d'application aux métiers des travaux publics à Egletons et au cours d'un aparté avec le président de la région Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset (PS), qui évoquait les difficultés à recruter d'une fonderie d'Ussel (Corrèze), M. Macron a lancé: "certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas, parce qu'il y en a qui ont les qualifications pour le faire et ce n'est pas loin de chez eux".
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.