"Gilets jaunes" : brève interpellation à Bordeaux de Maxime Nicolle, figure du mouvement
Une des figures nationales du mouvement des "gilets jaunes", Maxime Nicolle a été brièvement interpellé samedi soir à Bordeaux où il était venu manifester dans l'après-midi, a-t-on appris auprès de la préfecture et du parquet.
Maxime Nicolle a été interpellé en début de soirée dans le centre de la capitale girondine où s'étaient rassemblés environ 200 manifestants décidés à mener une action nocturne.
L'homme "faisait partie d'un attroupement à qui a été donné l'ordre de dispersion. Malgré cet ordre, il est resté et a incité les autres à faire de même", selon la préfecture.
Maxime Nicolle est ressorti moins de deux heures plus tard de l'Hôtel de Police. "Il a été entendu en audition et laissé libre", a indiqué le parquet.
A sa sortie, cette figure du mouvement a indiqué devant la presse qu'il "était en train de partir quand j'ai été interpellé".
Une centaine de personnes s'étaient rassemblées pacifiquement devant l'Hôtel de police pour demander de "libérer nos camarades". 38 personnes ont par ailleurs été placées en garde à vue, selon le parquet.
Après avoir participé à la manifestation de l'Acte 10 des +Gilets jaunes+ samedi dernier à Toulouse, Maxime Nicolle était venu ce samedi à Bordeaux, une autre place forte du mouvement dans le sud-ouest. Il sera samedi prochain à Paris, a-t-il dit.
Ce samedi, environ 5.000 personnes, selon une estimation concordantes de médias dont l'AFP, ont participé à l'Acte 11, manifestation ponctuée d'accrochages, quoique d'une intensité moindre que les derniers week-ends.
S'exprimant devant des journalistes dont l'AFP en début de rassemblement, Maxime Nicolle, avait lancé, "à ceux qui disent que le mouvement s'essouffle, je dis +regardez+. Regardez ce qui se passe. On est au mois de janvier. On est toujours là. Et on sera là le temps qu'il faudra".
Au cours de la journée, il avait aussi posé pour de nombreux selfies avec des +Gilets jaunes+, et signé quelques autographes.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.