Harcèlement scolaire : plus facile qu'avant d'en parler, selon Brigitte Macron
Il est plus facile aujourd'hui de parler du harcèlement scolaire, a affirmé jeudi Brigitte Macron, l'épouse du chef de l'État, rappelant qu'il y avait auparavant "une forme d'omerta" sur le sujet.
Lors d'un déplacement au collège des Petits Ponts à Clamart (Hauts-de-Seine), destiné à sensibiliser les jeunes contre ce fléau, Mme Macron a déclaré devant la presse: "Avant (...) il y avait une forme d'omerta, on n'avait pas le droit de dire, il ne fallait pas. Maintenant c'est possible".
"On peut dire, maintenant", a insisté l'ancienne professeure de français, accompagnée du ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer et de la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa.
Un collectif du lycée Louis-Bascan de Rambouillet (Yvelines), répondant au nom de "Team anti-harcèlement" et constitué principalement de lycéens âgés de 16 ou 17 ans, était également présent pour parler aux plus jeunes.
"Au bout d'un moment, même si on sature, on sait qu'on peut lutter contre (le harcèlement)", a expliqué Fatou, élève de terminale. "N'ayez pas peur des représailles, parce qu'une fois que vous en avez parlé, vous êtes protégés", a-t-elle ajouté devant le groupe d'élèves du collège des Petits Ponts.
Selon plusieurs enquêtes, le harcèlement toucherait 10% des élèves à l'école primaire (entre 6 et 11 ans), 6% des collégiens (jusqu'à 15 ans) et 1,4% des lycéens.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.