La France produira 100 millions de masques sanitaires par semaine en décembre

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Par AFP - Paris
Publié le 25 août 2020 - 11:52
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Une infirmière a été frappée mardi dans un bus à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) par deux adolescents auxquels elle avait demandé de mettre un masque
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© JOEL SAGET / AFP/Archives
La France pourra produire 100 millions de masques sanitaires par semaine en décembre et n'est plus dépendante de la Chine
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La France pourra produire 100 millions de masques sanitaires (chirurgicaux et FFP2) par semaine en décembre et n'est plus dépendante de la Chine, a indiqué mardi la ministre déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, sur CNews.

"Nous produisons 50 millions de masques sanitaires par semaine", a dit la ministre, assurant que l'objectif d'une capacité de 60 millions en octobre sera tenu.

Et "nous serons à 100 millions de masques sanitaires -FFP2 et chirurgicaux- en décembre", a-t-elle poursuivi. "Nous avons donc multiplié par 30 notre production de masques sanitaires."

"Nous ne sommes plus dépendants de la Chine", a ajouté la ministre, car la France peut s'appuyer sur sa production nationale et sur la production européenne. "Si la Chine ferme, nous sommes capables de faire face", a-t-elle résumé.

"Le point de difficulté aujourd'hui", ce sont "les gants", dont la fabrication dépend de l'approvisionnement en latex, a noté la ministre.

A côté des masques sanitaires, la France a également développé sa production de masques textiles qui sont "moins chers" et "au regard du Covid, aussi efficaces", a souligné Mme Pannier-Runacher.

Le coût d'usage d'un masque textile lavable et réutilisable est de "moins de 10 centimes" et "beaucoup de Français les utilisent", a-t-elle insisté.

La ministre déléguée à l'Industrie a rappelé la mise en place cet été de la distribution de 50 millions de masques "aux familles les plus vulnérables d'un point de vue financier".

S'agissant des entreprises, elle a estimé que le surcoût des mesures sanitaires peut atteindre 10% à 15%, ce qui n'est "pas négligeable".

Mais "ce n'est pas à l'Etat de se substituer aux chefs d'entreprise par rapport à ces coûts", a dit Mme Pannier-Runacher, qui considère que "l'économie de marché, c'est aussi de payer les vrais coûts".

Interrogée sur le report d'une semaine de l'annonce du plan de relance, Agnès Pannier-Runacher a souligné que ce plan est "d'ores et déjà décidé" et qu'il est "mis en oeuvre dans la partie industrielle".

"Il n'y a pas de loup, il y a juste le besoin de bien préparer la rentrée scolaire", a-t-elle dit, citant aussi "la rentrée également professionnelle".

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