La mère et le beau-père d'Angèle, fillette torturée et tuée, expriment leurs "regrets"

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Par AFP
Publié le 13 octobre 2017 - 11:55
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L'avocat général a requis les peines maximales à l'encontre de la mère et du beau-père d'Angèle, jug
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L'avocat général a requis les peines maximales à l'encontre de la mère et du beau-père d'Angèle, jugés pour "tortures ou actes de barbarie sur mineur de moins de 15 ans"
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La mère et le beau-père de la petite Angèle, accusés de tortures sur la fillette de quatre ans retrouvée morte en 2014, ont exprimé leurs "regrets" vendredi au dernier jour de leur procès, devant les assises de la Vendée.

"Je m'en veux tous les jours, à chaque seconde, de ne pas être allée à l'hôpital, de ne pas avoir fait ce qu'il fallait pour la sauver. Je le regrette tous les jours", a déclaré Jordane Dubois, 24 ans, laissant entrevoir son visage aux traits juvéniles, derrière une épaisse chevelure noire.

"Ma fille, c'était la chose la plus incroyable que j'ai eue au monde", a ajouté la jeune femme.

"Je regrette tout ce qui s'est passé, ça n'aurait jamais dû arriver", a également dit David Pharisien, 29 ans, le beau-père prenant brièvement la parole avant que la cour ne se retire pour délibérer.

Jeudi, l'avocat général Olivier Dubief a requis les peines maximales à l'encontre des "bourreaux" d'Angèle, jugés depuis lundi pour les crimes de "tortures ou actes de barbarie sur mineur de moins de 15 ans". Il a réclamé la réclusion criminelle à perpétuité contre la mère, également poursuivie pour le meurtre de l'enfant, et 30 ans de réclusion contre son ancien compagnon.

Tous deux ont nié lors des débats avoir torturé la fillette, décédée par strangulation et dont le corps, brûlé sur un tiers de sa surface, avait été découvert le 8 septembre 2014 à Saint-Georges-de-Pointindoux (Vendée), au domicile de M. Pharisien chez lequel Mme Dubois avait emménagé à peine trois semaines plus tôt.

Pour l'accusation, s'il n'est "pas possible de savoir précisément qui a fait quoi", Jordane Dubois et David Pharisien "ont agi en co-action: l'un commence la punition, l'autre la finit". "Ils sont bel et bien co-auteurs et complices de tortures et d'actes de barbarie, tant par leur action ultra-violente que par leur privation de soins", a insisté l'avocat général jeudi.

Le verdict est attendu dans l'après-midi.

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