Les transports publics ne sont pas un lieu de contamination, assure Djebbari
Les mesures prises dans les transports en commun, en particulier le port du masque obligatoire, sont efficaces pour éviter la propagation du coronavirus, a assuré mardi le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari.
Un "protocole sanitaire extrêmement strict" a été mis en place dans les transports publics depuis le début du déconfinement le 11 mai, et "il est solide", a expliqué M. Djebbari sur RMC.
Les véhicules sont notamment nettoyés plusieurs fois par jour avec des produits virucides et le port du masque est obligatoire, a-t-il souligné. "Les transports en commun ne sont pas un lieu de contamination particulier", a martelé le ministre. "Les lieux de contamination les plus importants sont les lieux clos où les gens ne portent pas le masque", a-t-il ajouté.
Si le masque est "très bien porté" dans les transports en commun selon lui, plus de 15.000 procès-verbaux pour non-port du masque ont été dressés à la RATP, 8.000 à la SNCF depuis le déconfinement.
Quant aux images de foule sur les quais régulièrement diffusées dans les médias, elles concernent des dysfonctionnements, a-t-il estimé, rappelant que la fréquentation ne dépasse pas actuellement 60 à 65% de la normale alors que 100% du service habituel est assuré.
M. Djebbari a tout de même réuni mardi matin les dirigeants des principaux opérateurs --RATP et SNCF, notamment-- pour refaire "un point très précis sur les mesures qui sont prises", et notamment le positionnement des contrôles.
"Globalement, on a monté de 30% les effectifs de nettoyage (...), le budget est passé de 90 à 160 millions d'euros", a rappelé la PDG de la RATP Catherine Guillouard, à l'issue de cette réunion.
"Aujourd'hui, il n'y a pas de gros problème de +surtrafic+. Il peut y avoir de temps en temps, en liaison avec un incident technique (...), de l'affluence", a-t-elle expliqué.
"On a décidé de mettre en place une +task force+ (brigade d'intervention rapide, ndlr) de 150 personnes, qui viendra, en cas de problème, en moins d'une heure, assister pour essayer de réguler les flux (de voyageurs) sur place", a annoncé la responsable.
L'affluence est actuellement à 67% dans le métro parisien et 68% dans le RER par rapport à la normale, a-t-elle relevé.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.