Les trottinettes électriques vont faire leur entrée au Code de la route confirme Elisabeth Borne
Les engins de déplacement personnels (EDP) électriques, et notamment les trottinettes, vont faire leur entrée dans le code de la route où ils formeront une nouvelle catégorie de véhicules, a confirmé mardi la ministre des Transports Elisabeth Borne.
"Nous allons (...) créer une nouvelle catégorie de véhicules dans le code de la route. Ces engins pourront circuler sur les pistes ou sur les bandes cyclables ou dans les zones à 30 km/h, mais leur place n'est pas sur les trottoirs où la sécurité des piétons doit être assurée", a-t-elle expliqué lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
"Nous donnerons aux maires la possibilité d'adapter ces règles en tenant compte de la situation de leurs territoires", a-t-elle ajouté.
Aucune réglementation claire ne s'applique actuellement à ces engins, qui ne sont que tolérés dans les villes.
La Loi d'orientation des mobilités (LOM) que prépare la ministre "donnera aussi un cadre pour le développement des services en +free floating+", en libre-service sans borne, a-t-elle ajouté.
"Nous permettrons également aux collectivités locales de définir un cahier des charges pour le développement de ces nouveaux services", a précisé Mme Borne, que le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a présentée comme "ministre chargée des Transports et des Trottinettes".
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.