Message "anti-flic" en Tarn-et-Garonne : un "gilet jaune" jugé en juillet
Un "gilet jaune" de 52 ans qui avait apposé à l'arrière de son fourgon, en Tarn-et-Garonne, une affiche "flic suicidé, à moitié pardonné, les autres nous mutilent", sera jugé le 12 juillet à Montauban pour "outrage", a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Le message, écrit sur fond jaune, a été découvert sur la lunette arrière de la camionnette par des passants, à Caussade.
Prévenue, la gendarmerie a placé le propriétaire du véhicule en garde à vue en fin de semaine dernière.
Ce dernier, originaire d'Alsace mais vivant à Caussade depuis plusieurs années, a été présenté mardi matin au parquet de Montauban qui l'a remis en liberté sous contrôle judiciaire.
Il est convoqué le 12 juillet devant le tribunal correctionnel de Montauban.
Dans un communiqué, le préfet de Tarn-et-Garonne a "condamné avec la plus grande fermeté les propos écrits par un gilet jaune du département sur les suicides dans la police".
Il a dit espérer "une condamnation à la hauteur de l'ignominie des propos".
Samedi, lors de la manifestation à Paris, des "gilets jaunes" ont à plusieurs reprises crié "Suicidez-vous, suicidez-vous" aux forces de l'ordre, alors que la police est touchée par une vague de suicides sans précédent -28 au total- depuis le début de l'année.
Ces slogans ont également soulevé une vague d'indignation tant chez les syndicats de policiers que dans la classe politique, de LREM au PS en passant par LR.
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