Passeports diplomatiques : "Je ne vous ai pas menti", assure Benalla

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Par AFP - Paris
Publié le 21 janvier 2019 - 15:22
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L'ancien chargé de sécurité de l'Elysée Alexandre Benalla lors d'une audition au Sénat à Paris
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© Alain JOCARD / AFP
L'ancien chargé de sécurité de l'Elysée Alexandre Benalla lors d'une audition au Sénat à Paris
© Alain JOCARD / AFP

Alexandre Benalla a déclaré lundi devant la commission d'enquête sénatoriale qu'il n'avait "pas menti" le 19 septembre lors de sa première audition devant les sénateurs en déclarant que ses passeports diplomatiques étaient à l'Elysée, reconnaissant dans le même temps avoir commis des "erreurs".

"Je vous le réaffirme solennellement (...), je ne vous ai pas menti le 19 septembre lorsque je vous ai dit que mes passeports étaient à l'Élysée, et encore une fois, je fais confiance à la justice (...) qui fait émerger un certain nombre de vérités sur des mensonges, des rumeurs, des contrevérités qui ont été développées ici ou là", a déclaré l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron.

M. Benalla, qui a fait plusieurs voyages d'affaires notamment en Afrique après avoir quitté ses fonctions à l'Elysée, a assuré avoir restitué les passeports "à la demande de la présidence de la République et du ministère des Affaires étrangères (…) dans le courant du mois d'août 2018". Il a indiqué que ces passeports lui avaient "été rendus à nouveau début octobre 2018 (…) avec un certain nombre d'éléments personnels un chéquier, une paire de clés, etc".

"Ces passeports n'étaient pas désactivés (…) sinon je n'aurais pas voyagé avec ces passeports", a-t-il ajouté, reconnaissant une "faute, "un manque de discernement", mais estimant que cela ne mérite pas "les proportions que tout ça a pris depuis le début de cette affaire".

Lors de son propos liminaire, après avoir prêté serment, M. Benalla a aussi dénoncé un "lynchage en règle" et reconnu "un certain nombre d'erreurs" dans le cadre d'une "situation professionnelle et personnelle assez troublée".

"Derrière la carapace, il y a un homme, sa femme, son fils qui avait un an et demi au déclenchement de cette affaire", a-t-il affirmé devant les sénateurs, affirmant qu'il "n'accepte pas le personnage" qui a été construit autour de sa personne, un "personnage qu'on dit sulfureux, diabolique, infréquentable".

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