PMA : Macron souhaite "un débat apaisé" sans "brutaliser les consciences"

Auteur:
 
Par AFP
Publié le 15 octobre 2017 - 23:07
Image
Emmanuel Macron s'apprêtant à répondre aux questions de journalistes à l'Élysée, le 15 octobre 2017
Crédits
© PHILIPPE WOJAZER / POOL/AFP
Emmanuel Macron s'apprêtant à répondre aux questions de journalistes à l'Élysée, le 15 octobre 2017
© PHILIPPE WOJAZER / POOL/AFP

Emmanuel Macron, qui avait promis au cours de sa campagne d'ouvrir la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, a souhaité dimanche sur TF1 "un débat apaisé" dans le courant de l'année 2018 sur la question.

Affirmant que pour lui, il est "normal de reconnaître ce droit aux femmes seules et aux couples de même sexe", le président de la République a cependant estimé que "sur ces sujets de société, le politique ne doit pas imposer les choix en brutalisant les consciences".

Il avait estimé en février que les adversaires du mariage homosexuel avaient été "humiliés" lors du quinquennat de François Hollande car on ne leur avait pas suffisamment "parlé".

Sur la PMA, "je souhaite, que durant l'année 2018, nous puissions avoir ce débat de manière apaisée", a-t-il dit dimanche, rappelant que cela se ferait dans le cadre du passage en revue des lois de bioéthique.

"Je lancerai ce processus dans les prochains mois" et il portera sur des sujets dont "chacun est d'une complexité extrême, il heurte les consciences, philosophiques, religieuses, personnelles", a relevé le chef de l'Etat, qui a insisté sur la nécessité d'avoir "une concertation apaisée".

"Je serai le garant de l'apaisement de cette concertation", a-t-il promis.

Quant à la gestation pour autrui (GPA), "je suis très sensible au respect de la filiation", c'est pourquoi "je suis contre la GPA parce que j'ai une conception de la dignité du corps de la femme". Cette conception "ne permet pas qu'on puisse porter un enfant pendant neuf mois pour le compte d'un autre", a-t-il dit, ajoutant: "Je souhaite qu'on ne puisse pas passer de la PMA à la GPA subrepticement".

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.