Une fille de Marine Le Pen frappée lors d'une altercation à Nanterre
Une fille de Marine Le Pen et l'un de ses cousins ont été frappés lors d'une altercation qui s'est déroulée dans la nuit de jeudi à vendredi à Nanterre, a-t-on appris vendredi de sources policières.
Marine Le Pen a dénoncé vendredi une "agression gratuite" et précisé "n'avoir aucun élément" à ce stade laissant penser que sa fille avait été frappée parce qu'elle était l'enfant de la présidente du Rassemblement national (RN, ex FN).
Les faits se sont déroulés vers 2h40 du matin, à la sortie d'un bowling, à deux pas de la préfecture et du tribunal de Nanterre. Alors que la fille de Mme Le Pen prenait l'air, deux hommes se sont approchés d'elle et se sont mis en tête de la réchauffer en lui frottant le corps car elle avait froid, selon une source proche du dossier.
Son cousin est alors intervenu pour éloigner les deux individus qui l'ont roué de coups avant de s'en prendre à sa cousine, toujours selon la même source.
La fille de la présidente du RN, âgée de 19 ans, et son cousin de 18 ans ont été frappés à coups de pieds et poings au visage et au corps.
La jeune femme a été transportée par les pompiers à l'hôpital "avec une suspicion de fracture du nez", selon une source policière.
Deux hommes, âgés de 32 et 47 ans, ont aussitôt été interpellés et placés en garde à vue au commissariat de Nanterre, chargé de l'enquête.
Tous deux très alcoolisés, ils ont dans un premier temps nié s'être rendus au bowling avant de reconnaître y être passés, sans apporter plus de précisions, selon une source proche du dossier.
Selon Marine Le Pen, "il n'y a pas eu de bagarre (...), il y a eu une agression, une agression gratuite de deux jeunes de 18 et 19 ans".
"Hélas c'est le lot quotidien de beaucoup de nos compatriotes et de beaucoup de pères et de mères de famille qui, comme moi, ne voyons plus partir nos enfants pour une soirée étudiante ou pour un dîner entre amis avec tranquillité d'esprit", a ajouté la dirigeante politique en marge d'une visite au salon de l'automobile à Paris.
Mais "ce n'est pas une fatalité. C'est, je crois, la conséquence de choix politiques qui ont été faits depuis un certain nombre d'années", a dénoncé la finaliste de la présidentielle 2017.
Sa fille "a l'air d'aller mais elle est, comme toute jeune fille confrontée à ce genre de choses, choquée. Quant à son cousin il a pris un bon coup mais Dieu merci il n'y a rien de plus grave que cela", a-t-elle ajouté.
Le cousin de la jeune femme a porté plainte dans la nuit. Celle-ci devait porter plainte dans la journée, selon une autre source policière.
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