Benalla : le PS, le PCF et LFI déposeront une motion de censure commune

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Par AFP - Paris
Publié le 27 juillet 2018 - 18:18
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Le président du groupe PCF à l'Assemblée Nationale André Chassaigne défendra la motion de censure des groupes Nouvelle Gauche, communistes et La France insoumise
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© Thomas Samson / AFP/Archives
Le président du groupe PCF à l'Assemblée Nationale André Chassaigne défendra la motion de censure des groupes Nouvelle Gauche, communistes et La France insoumise
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Les groupes Nouvelle Gauche (PS), GDR (communistes) et La France insoumise déposeront une motion de censure commune contre le gouvernement sur l'affaire Benalla, qui sera défendue dans l'hémicycle mardi par le président du groupe PCF André Chassaigne, ont annoncé des députés à l'AFP vendredi.

"On s'est mis d'accord, on a un texte commun (...) écrit à six mains avec nos trois groupes", a déclaré devant la presse la présidente du groupe PS Valérie Rabault, entourée de Stéphane Peu (PCF) et d'Eric Coquerel (LFI).

Le texte des trois groupes de gauche fera l'objet d'un débat commun avec la motion déposée par le groupe LR. Mais il y aura deux explications de vote et deux votes.

Les députés des trois groupes de gauche ont précisé s'être accordés pour que le premier signataire de la motion soit André Chassaigne, le président du groupe GDR, Mme Rabault soulignant que "l'ensemble des présidents de groupe vont pouvoir s'exprimer" mardi.

Malgré une réunion de près de deux heures, ils ont assuré que trouver un accord avait été "très simple", expliquant avoir simplement pris du temps pour rédiger le texte. Les élus sont allés déposer leur motion dans la foulée.

Les Insoumis avaient été les premiers, il y a huit jours, à proposer le dépôt d'une motion de censure, eux-mêmes ne pouvant la déposer seuls, puisqu'ils ne sont que 17 et que le dépôt d'une motion requiert 58 signatures.

Peu enthousiaste dans un premier temps -Olivier Faure expliquait jeudi qu'une motion rendrait en réalité "service à Emmanuel Macron", en lui permettant de "clore (la) séquence"-, le PS s'est finalement rallié à cette solution.

"Nous sommes arrivés à un point de rupture à la commission d'enquête, avec une présidente (Yaël Braun-Pivet, LREM) qui veut décider toute seule de la liste des auditions. Face à ce point de rupture, alors qu'il y a une motion de la droite", la question était de "savoir si on peut regrouper les gauches au-delà de leurs sensibilités pour faire une motion qui force le Premier ministre à s'exprimer", avait expliqué à la mi-journée la présidente du groupe Nouvelle Gauche, Valérie Rabault.

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