Une manifestation "Stop Macron" autour de Mélenchon à Marseille le 14 avril
Le leader de La France insoumise (LFI) et député des Bouches-du-Rhône, Jean-Luc Mélenchon et une quinzaine de syndicats, partis et associations ont appelé jeudi à une manifestation commune "anti-Macron" le 14 avril à Marseille, espérant qu'elle ferait tâche d'huile dans le reste du pays.
Entouré d'une quinzaine de représentants de syndicats (CGT, FSU, Sud, Unef), partis politiques (PCF, NPA, Parti de Gauche...) et associations (Attac, Marche mondiale des femmes), M. Mélenchon a annoncé jeudi lors d'une conférence de presse l'organisation de manifestations au départ du Vieux-Port de Marseille le samedi 14 avril à 14H00, ainsi qu'une autre, le 19 avril à 10H30.
M. Mélenchon, qui a annoncé sa présence à celle du 14 avril, a jugé "extraordinaire" de voir ce qui se passe à Marseille, saluant l'initiative "des organisations syndicales qui permet à toutes les forces d'opposition populaires progressistes de se fédérer" autour d'une "bataille pour l'intérêt général contre le pouvoir d'un intérêt particulier, celui des riches".
"Si nous avons la sagesse de nous fédérer dans tout le pays comme nous sommes en train de le faire ici (...), le dernier mot nous reviendra", a poursuivi le député des Bouches-du-Rhône, estimant que Marseille était le "cratère du volcan social français".
"Une seule étincelle peut mettre le feu à la plaine, c'est peut-être l'étincelle marseillaise", a-t-il insisté, au lendemain d'une manifestation interprofessionnelle qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes à la gare Saint-Charles.
Sur leurs pages Facebook respectives, La France Insoumise et Jean-Luc Mélenchon relaient déjà cet appel à une "Marche Stop Macron": "L'objectif ? Faire reculer Macron et son monde alors que de nombreux secteurs de la société sont mobilisés: cheminots, fonction publique, énergie, étudiants, éboueurs...".
Interrogé par ailleurs jeudi sur la proposition faite la veille par le député LFI François Ruffin d'organiser le 5 mai "une grande manifestation nationale commune" à l'occasion du premier anniversaire de l'élection à l'Elysée d'Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon a dit voir "avec bienveillance" cette proposition tout en estimant qu'il fallait lui "donner le temps de respirer".
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