Contrôle technique une nouvelle liste de points à vérifier qui inquiète
La liste des vérifications à faire lors d'un contrôle technique va s'étoffer. A partir du dimanche 20 mai, la nouvelle version européenne va s'appliquer, avec 696 défaillances qui pourront être recensées contre quelque 400 jusqu'ici.
Une situation qui associée à la nouvelle règle des défaillances "critiques" fait craindre une hausse des prix et a déjà provoqué une ruée ces derniers mois, avant que la réformer n'entre en vigueur.
Les conditions dans lesquelles le centre de contrôle peut vous refuser la fameuse vignette verte et la durée durant laquelle il est possible de rouler le cas échéant vont changer.
En effet, en cas de défaillance importante, il était jusqu'ici possible de rouler deux mois avec un timbre S collé sur sa carte grise. Mais face aux accidents liés aux "cercueils ambulants", une nouvelle catégorie de près de 130 défaillances dites "critiques" va être instaurée. Dans le cas où l'une d'entre elle serait relevée, le conducteur ne sera autorisé à conduire que durant 24 heures.
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Face à une augmentation du nombre de points à contrôler (une dizaine en plus des 123 actuels), c'est donc une hausse du prix de 15% à 20% du contrôle technique qui est prévue par les professionnels du secteur, qui pourraient par ailleurs être confrontés à un manque de personnel.
Les clients se sont d'ailleurs déjà rués pour faire leur contrôle technique, craignant probablement que leur véhicule soit immobilisé en cas de défaillance "critique" détectée après le 20 mai. En avril, l'activité des centres de contrôles technique a augmenté de 60%, rapporte Franceinfo.
Une inquiétude qui n'est pourtant pas justifiée selon Bernard Bourrier, du conseil national des professionnels de l'automobile. Il rappelle que les défaillances "critiques" concernent seulement des cas très graves "comme des pneus lisses ou une grosse fêlure sur le pare-brise qui gêne la visibilité. Dans l'absolu, ça devrait concerner 2 à 3% des véhicules en circulation maximum, donc il n'y a pas de raison de paniquer".
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