Agressions sexuelles : Scarlett Johansson s'en prend à James Franco
Elle n'est pas passée par quatre chemins pour lui dire ce qu'elle pensait de lui. Invitée à prendre la parole, dimanche 21, lors de la Women's March (marche des femmes) organisée à Los Angeles, Scarlett Johansson n'a pas hésité à pointer du doigt James Franco. Alors qu'il avait clairement soutenu les femmes victimes de violences sexuelles en arborant le slogan "Time's Up" lors de la cérémonie des Golden Globes, l'acteur a récemment été accusé d'harcèlement et d'agressions sexuels. L'actrice s'est donc insurgée contre cette hypocrisie.
"Comment une personne peut-elle publiquement soutenir une association qui vise à aider les victimes de harcèlement sexuel pendant qu’en privé, elle tente d’abuser de son pouvoir sur des personnes qui n’en ont pas?", a-t-elle déclaré précisant qu'elle souhaitait récupérer son "pin's".
Pour rappel, la première à avoir dénoncé le comportement que l'acteur aurait eu a été Ally Sheedy, une comédienne ayant travaillé avec lui en 2014 pour une pièce de théâtre. Mais elle n'a pas été la seule à mettre le doigt sur ces agissements. Plusieurs autres femmes ont également profité de l'occasion pour s'en prendre à l'acteur: Sarah Tither-Kaplan par exemple l'a directement interpellé sur son compte Twitter.
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Rapidement, le principal concerné a répondu aux accusations lors de l’émission The Late Show with Stephen Colbert diffusée sur la chaîne américaine CBS. "Je soutiens le changement, je soutiens le fait que des gens de couleur, de la communauté LGBT, des femmes aient de meilleures places dans la communauté. J’y crois c’est pour ça que j'ai porté ce pin's. Tout d’abord je n’ai aucune idée de ce que j’ai pu faire à Ally. Je n’ai eu que des bons moments avec elle. J’ai beaucoup de respect pour elle. Je ne comprends pas pourquoi elle était en colère. (…) Je ne peux pas parler à sa place", a-t-il déclaré.
Et d'ajouter: "En ce qui concerne les autres femmes, j’ai toujours pris mes responsabilités pour les choses que j’ai pu faire. Les choses que j’ai lues sur Twitter ne sont pas exactes. Mais je soutiens complètement les gens qui s’expriment. Ils n’avaient pas la parole avant. Donc je ne veux pas les faire taire. (…) Si j’ai fait quelque chose de mal, je le réparerais, c’est ce que je dois faire. Je ne sais pas quoi faire d’autre".
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