Critiquée, Catherine Deneuve est soutenue par Benjamin Biolay
Depuis la parution de la tribune "pour une liberté d'importuner, indispensable à la liberté sexuelle" dans Le Monde mardi 9, Catherine Deneuve n'a pas reçu beaucoup de soutien. Très critiquée pour cette prise de position à contre-courant, l'actrice a tout de même trouvé un défenseur en la personne de Benjamin Biolay.
Le chanteur n'est autre que son ancien beau-fils. Il a en effet été marié à sa fille, Chiara Mastroianni, pendant trois ans. Certainement affecté de voir les très nombreuses critiques à l'endroit de l'actrice, l'interprète de Ton héritage a publié un long texte sur son compte Instagram.
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Il a cependant expliqué que Catherine Deneuve avait fait "une connerie" en signant cette tribune, "confuse, imbécile, à mille lieux des réalités et surtout, rédigée avec les pieds". Mais cette bêtise, "on en fait tous plein non?", n'est pour lui "certainement pas un motif de lynchage".
"Arrêtons de détruire nos icônes et ceux et celles qui nous rendent fiers d'être français. C'est suicidaire. (…) Pour finir, cessons de caricaturer et de vilipender les gens au moindre faux pas. Surtout des Françaises extraordinaires qui ont mené de grands et courageux combats", a finalement écrit l'artiste.
Depuis la parution du texte, les polémiques autour de ses signataires s'additionnent. Brigitte Lahaie et Catherine Millet, qui ont tenté de défendre leur point de vue, ont-elles aussi créé le scandale avec des propos qui ont choqué bon nombre d'internautes.
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Ce n'est pas la première polémique que Catherine Deneuve essuie ces derniers mois. Elle avait déjà qualifié le mouvement "balance ton porc" de "déferlement ignoble" en octobre dernier. Au mois de mars précédent, elle avait aussi soutenu son ami Roman Polanski, accusé de viol sur mineure. Elle avait alors expliqué que la jeune fille, qui avait 13 ans au moment des faits, ne faisait "pas son âge". Dans l'émission Quotidien elle avait poursuivi: "Il n'a pas demandé sa carte de visite, il a toujours aimé les jeunes femmes… J'ai toujours trouvé que le mot de viol avait été excessif".
Cette sortie avait été très critiquée et le CSA avait même été saisi, l'émission de Yann Barthès n'avait cependant reçu aucune sanction.
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