Exil fiscal au Portugal : énervé, Florent Pagny répond à ses détracteurs
Il n'a pas mâché ses mots. Interviewé dans l'émission Sept à Huit, dont le nouveau numéro a été diffusé dimanche 26 sur TF1, Florent Pagny est revenu sur la polémique autour de son exil fiscal. Et le chanteur, qui fait l'objet de nombreuses critiques depuis qu'il a annoncé son intention de faire ses valises pour le Portugal, a tenu à répondre à ses détracteurs.
"Ils n'ont qu'à gagner beaucoup d'argent, après on verra comment ils se comporteront", a déclaré Florent Pagny. Et de renchérir: "Ça c'est à mon avis des espèces de délires de jalousie ou d'envie parce que, quelque part, on se dit qu'on y arrivera peut-être jamais. Alors finalement, on déteste celui qui peut y accéder".
Pour rappel, c'est en septembre dernier que le jury de l'émission The Voice avait annoncé, dans les colonnes du Parisien, sa décision de quitter la France pour le Portugal. Car, selon lui, le système fiscal de ce pays est particulièrement favorable aux artistes. "Pas d'impôts sur l'héritage et sur la succession, j'en suis pas encore là, mais je trouve ça sympathique quand même (...) Pas d'impôts sur la fortune. Je ne suis pas fortuné, mais j'espère y arriver. Mais surtout pendant dix ans, pas d'impôts sur les royalties du monde entier", avait-il ainsi expliqué pour justifier sa décision.
Après avoir vécu aux Etats-Unis et en Argentine, le chanteur n'a donc plus l'intention de rentrer en France, du moins pour l'instant. "Changez les règles pour que les gens reviennent. On pourrait très bien vivre en France, mais il y a un moment où il y a juste des limites à ne pas dépasser. C'est pour ça que tout le monde est parti", avait-il ajouté.
Une déclaration qui avait rapidement fait réagir la classe politique. Le ministre de l'Economie, Bruno le Maire, avait par exemple tenu à répondre à la polémique au micro de BFMTV. "Je ne fais aucun reproche à Florent Pagny… Ce que je constate c'est qu'il était en Patagonie, maintenant il vient au Portugal. Peut-être que demain il sera en France, en tout cas c'est ce que je souhaite, parce que nous avons une politique fiscale, budgétaire, économique, qui vise à faire revenir tous les talents en France", avait déclaré l'homme politique, invitant l'artiste "à rester en France".
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