Laeticia Hallyday ou David et Laura, Jean-Claude Camus a-t-il changé de camp ?
La bataille judiciaire autour de l'héritage de Johnny Hallyday entre sa veuve Laeticia et ses enfants David Hallyday et Laura Smet a vu s'opposer deux camps de célébrités.
Se sont ainsi positionnés en faveur des enfants qui se disent lésés, leurs illustres mères Sylvie Vartan et Nathalie Baye, ou encore Eddy Mitchell, Jacques Dutronc, et Brigitte Bardot.
Laeticia Hallyday a de son côté pu compter sur Jean Reno, Claude Lelouch, la cheffe étoilée Hélène Darroze ou encore sur l'ex-producteur historique de Johnny: Jean-Claude Camus. Mais ce-dernier a fait savoir qu'il n'était pas si opposé que cela aux enfants du rockeur.
"Je me suis occupé de Laura et David en tant que producteur, je n’ai jamais été fâché. (...) Je comprends aussi que Laura soit malheureuse", a-t-il déclaré ce mardi 5 à Presse Océan.
Celui avec qui Johnny avait rompu sa collaboration en 2010 se serait-il souvenu subitement que c'est sur les conseils de Laeticia -souvent accusée de vouloir tout gérer de la carrière de son mari- qu'il avait été remercié? La situation ne serait pas aussi manichéenne ni aussi machiavélique que cela selon le producteur. Au contraire, il se défend de faire partie d'un "camp".
"J’ai défendu Laeticia alors on m’a mis dans un camp et cela me rend très malheureux", explique-t-il. Jean-Claude Camus avait en effet assuré que contrairement à ce que certains affirmaient, Johnny Hallyday était en pleine possession de ses moyens lorsqu'il a rédigé un nouveau testament en 2014, léguant tout à sa veuve. Le producteur n'avait cependant pas caché son incompréhension de ce choix.
Par ailleurs, il dit avoir été très touché par le cadeau que lui a fait la veuve du rockeur, un bracelet qu'il a porté jusqu'à la fin. Sans être toujours d'accord avec Laeticia ni dans le "camp" de David et Laura, Jean-Claude Camus garderait donc des relations cordiales avec les trois protagonistes de l'affaire selon ses dires.
Lire aussi: Testament de Johnny: Laeticia Hallyday "menteuse" selon l'avocat de Laura Smet
Entre les deux parties, la détente ne semble cependant pas à l'ordre du jour. Fin mai devant le tribunal de Nanterre, ils ne sont pas parvenus à une médiation qui aurait évité le procès, chacun accusant l'autre par avocat interposé d'être celui qui a refusé la solution à l'amiable.
David et Laura estiment que le droit français, qui interdit de déshériter ses enfants, doit s'appliquer et non le droit américain, sous l'empire duquel le testament a été rédigé en 2014.
Souhaitant suspendre tout transfert financier, ils ont obtenu, le 13 avril, le gel d'une partie des avoirs de leur père -ses droits artistiques et deux de ses quatre propriétés- en attendant que le litige soit tranché sur le fond. La question de la compétence d'une juridiction française doit être débattue le 22 novembre prochain.
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