Les propos polémiques de Tex contre le mouvement "Balance ton porc"
"Balancer, ça veut dire trahir. On balance pas. A l’école, ceux qui balançaient, on les chopait dans un coin et on leur pétait la gueule", voilà ce que pense Tex du mouvement de la libération de la parole des femmes face aux violences sexuelles.
L'animateur viré de France 2 après une blague jugée sexiste est revenu sur le mouvement "Balance ton porc" et sa vision des rapports entre les femmes et les hommes.
Et Jean-Christophe Le Texier, son vrai nom, n'a pas eu peur de choquer par ce portrait publié par Libération dimanche 14.
A voir aussi: Viré des "Z'amours", Tex fait son retour avec un livre de blagues pour les WC
"Dans les Z’Amours, je l’ai vue la nouvelle génération, les mecs dominés. Ils font la vaisselle et quand leurs femmes rentrent du travail, elles disent que c’est mal fait. Je préfère nos vieux schémas qui étaient un peu simples", a par exemple expliqué cet ancien instituteur qui voudrait voir cette profession "re-masculinisée" par les politiques.
L'homme, qui affirme par ailleurs être un "char d'assaut de l'humour", estime que le mouvement de libération de la parole des femmes (qui n'est autre qu'une forme de délation selon lui) participe à "la déprime au travail". Et cela au même titre que la "peur du loup, de l'étranger, du terrorisme et même du voisin".
La blague douteuse qui lui a valu un licenciement en décembre 2017 visait, selon lui, les hommes: "Elle nous ramène cent ans en arrière", bien que ses prises de positions soient parfois peu modernes.
L'animateur l'a déjà dit: il ne s'arrêtera pas là. Et si son éviction de la chaîne du service public l'a touché, il compte bien continuer à faire rire son public.
"Moi, je sers une autre génération. Faut avoir honte de faire rire les gens de 65 ans ? Cette génération, elle a plus le droit de vivre? Moi, j’ai pas honte, je les ai servis pendant des années. C’est à eux que je manque". Après avoir publié un livre de blagues à lire aux toilettes, Tex compte monter un nouveau spectacle dans lequel il reviendra sur l'affaire dont il a fait l'objet. Pas sûr que ce soit la dernière.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.