Michel Drucker : "Johnny aimerait vraiment qu'on ferme notre gueule"
La guerre des clans est déclarée. Deux mois après la mort de Johnny Hallyday, la bataille judiciaire autour de la succession du chanteur s’annonce longue et compliquée entre les deux aînés du rockeur (Laura et David) et la veuve du défunt (Laeticia). Invité de Jean-Marc Morandini sur le plateau de CNews ce jeudi 15 au matin, Michel Drucker n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet, expliquant qu'il "aurait aimé qu'on ferme notre gueule, donc je la ferme".
"Je ne ferais pas de commentaire pour une raison très simple", a-t-il lancé. Et d'ajouter: "Johnny n’aimerait pas que je parle de ça et il n’aimerait pas que ceux pour qui il avait de l’affection, et je crois que j’en faisais partie, se mêle de ça. A chaque fois que l’on interroge des gens sur des gens bien connus, célèbres, avant de répondre et d’accepter un hommage ou une interview, je me demande: +Qu’est ce qu’il aurait aimé lui?+".
L'affaire a débuté lorsque Laura Smet et David Hallyday ont annoncé qu'ils contestaient le testament de Johnny Hallyday qui les déshériterait au seul profit de sa veuve Laeticia. Cette dernière a d'ailleurs rapidement réagi exprimant son "écœurement" face "à l'irruption médiatique autour de la succession de son époux" . Elle s'est dite déterminée à "faire respecter le travail et la mémoire de son mari".
A noter que le testament prévoit également qu'en cas de décès, l'ensemble des biens et des droits de Johnny revienne à leurs filles Jade (13 ans) et Joy (9 ans). Mais rien pour Laura et David.
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Suite à quoi, nombreuses sont les célébrités qui ont donné leur avis sur la question, à commencer par Gérard Depardieu. "C’est pas bien ce qui se passe. Je connais Laura, je connais David. Ça va être long. Elle va en chier la Laeticia", a lancé l'acteur expliquant qu'il n'était pas surpris par la médiatisation de cette affaire. "Je trouve triste pour certaines personnes dont je ne citerai pas le nom - parce qu’elles vont se sentir visées - qu’on en arrive là, alors que Johnny était quelqu’un qui n’en avait rien à foutre de tout ça".
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