Miss France 2020 : "Surtout ne pas se prendre les pieds dans le tapis." (Vidéos)
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France-Soir
Publié le 25 novembre 2019 - 10:52
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Sous le masque de Miss épanouies, la crainte de la gaffe
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Tomber en direct le soir de l’élection est assurément la plus grande crainte des candidates au concours Miss France 2020. Mais les Miss régionales ont bien d’autres inquiétudes pour ne pas transformer un jour de gloire en cauchemar.
Il est évident que la soirée du 14 décembre sera à marquer d’une pierre blanche pour les 30 candidates de l’élection de Miss France 2020. Dans leur portrait chinois dressé par LCI, elles se sont confiées sur leur plus grande crainte pour le jour J.
Tomber, la grande peur des Miss
La chute occupe les esprits d’une majorité de Miss régionales. Se prendre les pieds dans le tapis (ou plutôt dans leur robe) et glisser ou tomber est en effet la plus grande peur de douze d’entre elles – tout de même ! - si l’on en croit leurs déclarations à LCI. Les Miss Franche-Comté, Réunion, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Pays de la Loire, Alsace, Tahiti, Picardie, Limousin, Aquitaine, Bretagne et Centre Val de Loire n’espèrent qu’une chose : ne pas imiter Miss Mayotte, qui avait malencontreusement marché sur sa traîne en 2017 – elle ne fut pas la seule dans l’histoire du concours.
Sans aller jusqu’à imaginer le pire, Miss Martinique craint de se casser un talon, et Miss Mayotte de marcher sur sa robe. « Ce serait vraiment une séquence embarrassante qui resterait gravée dans les annales de la télévision, s’inquiète la Martiniquaise Ambre Bozza. Je deviendrais alors la coqueluche du zapping ». Il est vrai que les bêtisiers de fin d’année suivent rapidement l’élection de Miss France…
Ne pas profiter de la soirée
Les Miss le savent, l’élection du 14 décembre sera un moment unique dans leur vie. Ne pas suffisamment en profiter est une source d’inquiétude pour certaines candidates. Ainsi Miss Ile-de-France, Miss Auvergne et Miss Saint-Barthélémy comptent bien donner le meilleur d’elles-mêmes.
La crainte de Miss Normandie est dans la même veine : « Je serais déçue si je repars de l’élection dans être fière de moi », confie Marine Clautour. Pour Miss Corse aussi, le plus important sera de ne rien regretter.
Être submergée par ses émotions
Cette peur d’une soirée gâchée titille encore trois autres Miss, mais Andréa Magalhaes, Lou Ruat et Chloé Prost précisent leurs pensées. La première, Miss Midi-Pyrénées craint d’avoir « un trou de mémoire, de bégayer et de décevoir mes proches ». La seconde, Miss Provence, redoute d’être « submergée par mes émotions et de ne pas me montrer telle que je suis ».
Même son de cloche chez Miss Rhône-Alpes qui a peur d’oublier les chorégraphies à cause du stress.
Sur scène, mais malade
Se blesser avant l’événement est le pire cauchemar de Miss Bourgogne. Hiver oblige, les Miss ultra-marines craignent de prendre froid et d’être malade le soir de l’élection. Dariana Abé, Miss Guyane, confie ainsi son appréhension : « Avoir eu tellement froid et en être au point de ne pas pouvoir m’éclater pleinement (…) Ce sera mon premier séjour hivernal et je le crains un peu ».
Quant à la Guadeloupéenne Clémence Botino, elle fait assurément preuve de prévoyance : « Ma trousse à pharmacie est pleine et non exhaustive ».
Un peu d’humour
Malgré la pression, des candidates font preuve d’un certain humour quand on leur demande leur plus grande crainte. Ainsi Andréa Galland, Miss Poitou-Charente, qui souhaite simplement « être dans le van aux côtés de Sylvie Tellier ».
Que l’animateur historique se rassure, il n’est pas oublié des Miss : pour le Nord Pas-de-Calais, Florentine Somers craint « que Jean-Pierre Foucault annonce la mauvaise Miss, comme à Miss Univers ». Plus pragmatique, Lucille Moine, de Champagne-Ardenne a peur de ne pas lui parler : « ça voudrait dire que je ne suis pas dans le Top 15 ».
Pour finir, accordons la palme du catastrophisme à Miss Côte d’Azur, qui craint (rien de moins!) que « la soirée soit annulée ». Et celle de la camaraderie à Miss Nouvelle-Calédonie. Anaïs Toven pense aux autres candidates, à qui elle appréhende de « donner des coups avec mon costume régional imposant ».
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