"Avant toi" : pétillante Emilia Clarke (VIDEO)
Un fils à papa beau et jeune cloué dans un fauteuil roulant, une jeune fille modeste et dynamique qui essaye de lui redonner goût à la vie: le scénario du film britannique Avant toi (ce mercredi 22 sur les écrans français) n'a rien de bien original et rappelle notre Intouchables, mais façon mélo. Son actrice principale Emilia Clarke, pétillante, en est l'atout majeur.
Dans une charmante petite ville de l'Angleterre rurale, Lou (Emilia Clarke), 26 ans, heureuse de vivre, attachante et curieuse de tout, originale et artiste dans l'âme mais sans ambition particulière, enchaîne les petits boulots pour aider sa famille modeste à joindre les deux bouts. Quand elle perd une nouvelle fois son travail, elle ne se décourage pas et se dit prête à postuler pour n'importe quel emploi.
Elle est engagée comme aide-soignante et demoiselle de compagnie de Will Traynor (Sam Claflin), un jeune homme de 31 ans autrefois sportif et dynamique qui, depuis un accident deux ans auparavant, est quadraplégique et vit dans un fauteuil roulant. Il habite dans la grande demeure de ses parents, un couple aisé à qui il a fait promettre que, d'ici un an, ils l'emmèneraient en Suisse pour un suicide assisté.
Lou va donc tout faire pour le faire changer d'avis, pour le persuader que la vie vaut la peine d'être vécue. Cynique, désabusé, cassant, désagréable, le jeune homme accueille très froidement la jeune femme. Qui, pourtant, ne se décourage pas. Jour après jour elle essaye de l'apprivoiser, de lui redonner goût à l'existence. Et jour après jour, des liens sentimentaux se nouent entre eux. Mais le chemin est long…
Tiré d'un best-seller, paru en 2012, de la romancière anglaise Jojo Moyes -qui a elle-même participé à l'adaptation-, le film est le premier long métrage de Thea Sharrock, qui jusqu'à présent mettait en scène des pièces de théâtre. "Il s'agit d'une histoire sur la puissance de l’amour et sa capacité à vous transformer", résume-t-elle. "Tout sépare les deux protagonistes: ils viennent de deux milieux très différents et n’auraient jamais dû se rencontrer. Et c’est ainsi que le conte de fées commence".
Le film assume son côté très mélo, avec des scènes dégoulinant de bons sentiments et d'émotion un peu forcée, accompagnées d'une musique mielleuse. La scénariste et la réalisatrice vont jusqu'au bout de leur histoire, sans se soucier des critiques que pourrait susciter cette bluette sentimentale douce-amère consommatrice de kleenex. Et parfois on a envie d'y croire…
Le rôle du beau jeune homme paralysé est tenu par Sam Claflin, remarqué notamment dans les Hunger Games. Mais le film vaut surtout par l'enthousiasme, la fraîcheur et la vitalité d'Emilia Clarke, 29 ans, qui a joué Sarah Connor dans le dernier Terminator Genisys, aux côtés d'Arnold Schwarzenegger, mais est surtout connue pour son rôle de Daenerys Targaryen dans la série télévisée Game of Thrones. Ce n'est pas la meilleure actrice de l'histoire du cinéma: l'essentiel de son jeu réside dans les mouvements de ses sourcils et de son front, quand elle pleure on croit qu'elle rit, et dans le film ses tenues colorées lui donnent un peu un air de fofolle. Mais elle déborde de charme, de peps, de joie de vivre -et de jouer- qui font passer la pilule, un peu trop sucrée, de ce gentil mélo comme on n'en fait (presque) plus.
(Voir ci-dessous la bande-annonce du film):
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