"Caprice" : Emmanuel Mouret tombe sous le charme de Virginie Efira (VIDEO)
Depuis 15 ans, Emmanuel Mouret se distingue dans le cinéma français par ses comédies sentimentales légères et drôles, au charme délicat et un peu suranné, dans lesquelles il joue souvent aux côtés de belles actrices, comme un petit Woody Allen à la française. Dans son 8e film, Caprice, il tombe sous le charme de Virginie Efira tout en résistant aux avances d'Anaïs Demoustier. Heureux homme...
Il joue le rôle de Clément, un instituteur un peu timide et maladroit, divorcé depuis trois ans, qui a un fils de 10 ans. Il va souvent au théâtre et est un grand admirateur d'Alicia (Virginie Efira), une actrice célèbre dont il va voir la dernière pièce plusieurs fois.
Le hasard faisant bien les choses au cinéma, Alicia a un petit neveu scolarisé dans l'école où enseigne Clément, et tous deux se rencontrent donc. Il l'invite à dîner, elle est seule dans la vie, ils tombent amoureux.
Tous deux s'intallent ensemble, et Clément est le plus heureux des hommes: "J'ai l'impression d'être dans un rêve et je n'ai pas envie de me réveiller", dit-il.
Mais une autre rencontre va perturber ce bonheur naissant: Caprice (Anaïs Demoustier), une jeune comédienne amateur, qu'il a croisée à plusieurs reprises au théâtre et dans son quartier, est amoureuse de lui et le poursuit de ses ardeurs. Il ne veut pas la brusquer et ne sait comment s'en débarrasser...
"Personnellement je ne crois ni au destin, ni à l’instinct. Je ne suis sûr de rien, et c’est peut-être ça qui rend les histoires amoureuses si passionnantes. (…) L’amour est peut-être un honnête mensonge? Une rencontre amoureuse un heureux malentendu?", dit Emmanuel Mouret, 44 ans, qui a toujours raconté des histoires d'amour à la fois simples et compliquées, depuis son premier film Laissons Lucie faire! (avec Marie Gillain) en 2000, notamment dans Un baiser s'il vous plaît (avec Virginie Ledoyen et Julie Gayet) en 2007 ou L'art d'aimer (avec François Cluzet et Julie Depardieu) en 2011.
Ses films ont des dialogues toujours très écrits et ciselés, comme du Rohmer, un ton subtilement décalé par rapport au réel, un humour à la fois léger et intello. Les situations sont parfois réalistes mais les coïncidences rythment l'histoire et les personnages ont des comportements parfois illogiques, hésitants. Le réalisateur le revendique, "le cinéma n’est pas la réalité, le cinéma c’est avant tout du cinéma. De la même façon que lorsque nous écoutons de la musique, nous sommes dans un monde parallèle. (…) En faisant le film, j’ai été essentiellement guidé par la notion de plaisir que j’ai éprouvé adolescent devant certains films, beaucoup plus que par celle de réalisme".
Si le titre du film est le nom du personnage interprété par Anaïs Demoustier, une des valeurs montantes du cinéma français, c'est Virginie Efira qui impose son charme et séduit l'acteur-réalisateur comme elle séduira les spectateurs.
C'est le premier film de l'actrice belge depuis la naissance de sa fille en mai 2013. Ancienne présentatrice de télévision, elle a tourné dans une douzaine de films depuis 2009, dont L'amour c'est mieux à deux, de Domique Farrugia et Arnaud Lemort (avec Clovis Cornillac et Manu Payet) en 2010, La chance de ma vie, de Nicolas Cuche (avec François-Xavier Demaison) en 2011 ou Vingt ans d'écart, de David Moreau (avec Pierre Niney) en 2013.
Et on n'a pas fini de la voir puisqu'elle sera à l'affiche de pas moins de quatre films dans les prochains mois: Une famille à louer, de Jean-Pierre Améris (avec Benoît Poelvoorde); Le goût des merveilles, d'Eric Besnard; Et ta sœur, de Marion Vernoux (avec Géraldine Nakkache); et Elle, de Paul Verhoeven, le réalisateur de Basic Instinct (avec Isabelle Huppert et Laurent Lafitte).
(Voir ci-dessous la bande-annonce de Caprice):
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