Disney : "Winnie l'ourson" va être adapté en film

Selon le site américain "Deadline", les aventures de "Winnie l'ourson" vont faire l'objet d'un film avec des acteurs en chair et en os. Une stratégie déjà payante pour les studios Disney qui préparent d'ailleurs plusieurs autres adaptations.

On sait que les studios Disney ne sont pas du genre à laisser passer une aubaine. Et la mode ces dernières années et de recycler en films les grands succès du dessin animé. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce devrait bientôt être le tour de Winnie l'ourson.

Le site Deadline a en effet rapporté jeudi 2 que Disney prévoit de réaliser un film consacré au célèbre petit ours. Et il s'agirait bien d'un film en prises de vue réelles, autrement dit avec des acteurs en chair et en os.

Bien sûr cela ne veut pas dire que l'équipe de tournage devra diriger un ours en t-shirt, un âne mollasson, un tigre sur ressort et un cochon bègue. Le film sera probablement un mélange d'images réelles et de synthèse. Une stratégie déjà largement utilisée depuis la première tentative de Disney en la matière, le Alice au Pays des Merveilles de Tim Burton en 2010.

Selon les premières informations, le scénario devrait d'ailleurs s'en approcher par certains aspects. Jean-Christophe, le jeune garçon ami de Winnie et des autres animaux, a grandi (comme Alice) et retournerait dans la forêt des rêves bleus. Mais rien de plus n'a fuité. La date même de la sortie ne semble pas encore fixée.

Il faut dire qu'en matière de telles adaptations, il y a déjà une sacrée file d'attente. Après Maléfique (adapté de La Belle au bois dormant) et Cendrillon actuellement en salle, Le livre de la jungle, Mulan, La Belle et la Bête et même Dumbo devraient sortir dans les années qui viennent. Et tout ça avec la très attendue suite de La Reine des neiges à préparer. Les enfants ne sont donc pas près de s'ennuyer.

S'attaquer à Winnie l'ourson est un pari ambitieux. D'abord parce qu'à première vue, le sujet ne semble pas le plus facile à transposer en film. Mais aussi parce que des générations pourraient crier au saccage de cette œuvre créée en 1926 sous la plume d'Alan Alexander Milne.

Toujours selon DeadLine, c'est une figure montante du cinéma indépendant, mais très peu connue du grand public, le réalisateur Alex Ross Perry, qui a été engagé pour relever le défi.