"San Andreas" : jamais sans ma faille (VIDEO)
Il fallait bien que cela arrive. En attendant la réalité, c'est au cinéma que la Californie est victime du plus gros tremblement de terre de tous les temps dans le film San Andreas, du nom de la faille géologique où se chevauchent les plaques tectoniques du Pacifique et de l'Amérique.
Ray (Dwayne Johnson), pilote d'hélicoptère des pompiers de Los Angeles, sur le point de se séparer de sa femme Emma (Carla Gugino) qui vient de lui envoyer les papiers du divorce, va se rendre compte qu'une catastrophe n'arrive jamais seule –mais, quand même, va vite relativiser l'effondrement de son couple.
Un tremblement de terre de force 9, le long d'une faille non détectée près du barrage de Hoover, dans le Nevada, secoue Los Angeles. Alors que tout s'effondre, Ray part secourir sa femme, prise au piège du chaos. Mais ce n'est que le début: les ondes de choc remontent sur toute la longueur de la faille et menacent San Francisco, à 650km au nord, où se trouve la fille de Ray et Emma, elle aussi en danger. Hélicoptère, avion, camion, hors-bord: tous les moyens de locomotion qui subsistent seront utilisés dans cette mission de sauvetage...
Comme souvent en pareil cas, Hollywood mélange histoire intime et catastrophe collective: alors que tout s'effondre et que meurent des dizaines de milliers de personnes, un couple –sympathique, avec enfant(s), généralement séparé depuis peu ou sur le point de l'être, comme ici– essaye de rester en vie. "Je voulais que les personnages soient crédibles et que les spectateurs puissent se mettre à leur place plutôt que de les observer passivement de loin. Car même si l’action est très impressionnante, le cœur de toute histoire repose sur les relations avec ceux qu’on aime", explique le réalisateur canadien Brad Peyton, dont le dernier film était le 2e volet du remake de Voyage au centre de la Terre, L'île mystérieuse, en 2012, déjà avec Dwayne Johnson.
L'ancien catcheur devenu vedette de cinéma, alias The Rock, assume ici son rôle de sauveur aux gros bras, avec comme partenaire l'actrice Carla Gugino, dont le physique avantageux lui a valu beaucoup de petits rôles à Hollywood. Il y a aussi Paul Giamatti, dans le rôle traditionnel du scientifique (à l'institut sismologique de Pasadena), qui prévoit que la catastrophe va s'amplifier mais que personne n'écoute...
A un moment, dans une symbolique un peu lourde, les lettres du mots HOLLYWOOD sur la fameuse colline au-dessus de Los Angeles s'écroulent. Autre clin d'oeil appuyé, la chanteuse Sia, sur la bande-annonce et pendant le générique de fin, reprend California Dreamin', le tube baba-cool de 1966 du groupe The Mamas and The Papas.
(Voir ci-dessous la bande-annonce du film):
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