Le prix Edgar-Faure à Agnès Verdier-Molinié pour son livre "En marche vers l'immobilisme"
Le prix Edgar-Faure de littérature politique, présidé par Rodolphe Oppenheimer (petit-fils du président du conseil), récompense cette année Agnès Verdier-Molinié pour son ouvrage En marche vers l'immobilisme (Ed. Albin Michel).
L'ouvrage est le premier prix obtenue par celle qui dirige depuis 2009 Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (Fondation iFRAP) et se veut la pourfendeuse des dépenses publiques jugées injustifiées et de l'immobilisme de l'administration.
Le prix "Le regard d'Edgar", qui récompense l'œuvre primée par les internautes, a été attribué Marion Leboyer, Pierre-Michel Llorca pour leur livre Psychiatrie: l'Etat d'urgence, édité par L'Observatoire.
Enfin, Maël de Calan remporte le prix de "L'œuvre engagé" pour son ouvrage La tentation populiste (ed. Transmettre).
Les lauréats se sont vu remettre leur prix ce mardi 6 à l'occasion d'une cérémonie à la mairie du 16e arrondissement de Paris en présence des membres du jury, qui se composait cette année de Isabelle Debré, Olivier Dassault, Jean-Christophe Lagarde, Michel de Rosen, Marie-Thérèse Bertini, Fréderic Salat-Baroux, Claude Goasgen, Michel Hannoun, Etienne Klein, Hadrien Ghomi, Jean-Guy Talamoni, Bernard Granger, Caroline Haddad-Farhana, Jean-Pierre Bibring, Edith Rebillon, Vincent Prieux, Sihem Souid, François Heilbronn, Jean-Philippe Pierre, Anne-Sophie Coppain, Michel Terrioux, David-Xavier Weïss, Moché Lewin, Jean-Philippe Morel, Viviane Neiter, Rodolphe Oppenheimer
Le prix de littérature politique Edgar-Faure récompense, depuis 2007, le meilleur ouvrage politique de l'année écoulée. C'est grâce au travail et à la persévérance du petit-fils d'Edgar Faure, Rodolphe Oppenheimer, que ce prix a pu voir le jour. Comme il le confiait à France-Soir le 18 juillet 2014, Edgar Faure "craignait, c’était par ailleurs sa seule crainte, d’être un homme que l’on oublie après sa disparition". Une façon de perpétuer la mémoire de celui que l'on surnommait à juste titre, "l'enragé du Bien public"
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