Léonard Tsuguharu Foujita : Paris, les femmes et les chats (Doodle)
Un chat, des lunettes rondes, un pinceau... Google a décidé de ne pas montrer Léonard Tsuguharu Foujita dans le Doodle qui lui rend hommage ce mardi 27, pour le 132e anniversaire de sa naissance.
Assez peu connu du grand public, le peintre a pourtant été une des coqueluches du Paris du début du XXe siècle, à l'époque où la capitale française attirait les artistes du monde entier. Il côtoya notamment Modigliani et Picasso, dont-il était un grand admirateur. Il avait également un goût prononcé pour les œuvres de Leonard de Vinci dont-il s'inspirera pour peindre les femmes, l'une de ses deux grandes passions avec les chats.
L'artiste japonais est tellement lié à la France qu'il obtiendra la double nationalité en 1955. Né en 1886 et issu d'une bonne famille, il avait posé ses valises à Paris en 1913 après avoir fait les Beaux arts à Tokyo. Son coup de pinceau mêlant à la fois les styles des grands maîtres classiques ou modernes et les techniques traditionnelles japonaises en ont fait l'une des grandes figures de l'Ecole de Paris (expression désignant ce foisonnement artistique de l'époque).
Voir: Paris redécouvre le peintre japonais Foujita, entre Orient et Occident
Une époque illustrée par l'une des œuvres clé de Foujita, Nu à la toile de Jouy (1922) pour laquelle il pris pour modèle Kiki de Montparnasse, danseuse, muse et parfois amante de nombreux peintres de cette période.
L'artiste se pencha beaucoup sur le nu féminin, mais appréciait également les chats. "Ils ont deux personnalités différentes, un côté sauvage et un côté domestique. C'est ce qui les rend intéressants", disait-il.
Après ce premier séjour parisien, Foujita voyagea beaucoup et retourna au Japon. Mais écœuré par la violence y régnant, il revint en France dans les années 1950. Converti au catholiscisme, il est mort en 1968 et est enterré à Reims dans une chapelle décorée par ses soins.
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