Pour Alain Finkielkraut l'hommage à Johnny Hallyday rassemblait seulement le "petit peuple blanc" (vidéo)
Alain Finkielkraut a créé la polémique dimanche 10 après un billet sur la radio RCJ à propos de l'hommage populaire rendu à Johnny Hallyday samedi 9. Face à Elisabeth Lévy, directrice de la rédaction de Causeur, l'académicien a expliqué que seul "le petit peuple blanc" s'était donné rendez-vous pour un dernier adieu au chanteur.
S'il a expliqué ne pas partager le chagrin des milliers de personnes ce jour là, Alain Finkielkraut a indiqué qu'il ne méprisait pas non plus la tristesse des nombreux fans rassemblés à Paris samedi.
A voir aussi: "On n'est pas couché": islam et féminisme, Camille Chamoux tacle Alain Finkielkraut (vidéo)
"Le petit peuple blanc est descendu dans la rue pour dire adieu à Johnny. Il était nombreux et seul", a commencé l'écrivain. "Vous voulez dire que les banlieues n'étaient pas Johnny", a renchéri Elisabeth Lévy avant que son interlocuteur continue: "les non-souchiens brillaient par leur absence" lors de cet hommage au rockeur décédé des suites d'un cancer du poumon mercredi 6. Pour Alain Finkielkraut, l'absence supposée des français issus de l'immigration était le symbole de la fracture sociale du pays, "le divertissement autrement dit prend presque toute la place, mais ne fait plus lien".
Son propos a créé la polémique sur les réseaux sociaux, notamment Twitter. De nombreux internautes lui ont entre autre reproché le terme "non-souchiens" et on lancé un appel aux grands médias, comme France Culture où il anime une émission, pour qu'il ne soit plus invité sur les plateaux. Taxé encore une fois de racisme, le philosophe n'a pas encore répondu aux nombreuses attaques dont il a fait l'objet.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.