Un ancien cadre de Facebook interdit à ses enfants d'utiliser "cette merde" (vidéo)

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 12 décembre 2017 - 16:38
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Le logo du réseau social Facebook, qui vient de passer le cap des 2 milliards d'utilisateurs, sur un
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© LEON NEAL / AFP/Archives
Un ancien dirigeant de Facebook a dénoncé l'effet malsain des réseaux sociaux.
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Chamath Palihapitiya, un ancien dirigeant de Facebook, a alerté en novembre dernier sur les risques que peuvent causer les réseaux sociaux sur le long terme. Il a notamment expliqué qu'il avait interdit à ses enfants de les utiliser.

Il a tiré la sonnette d'alarme. Chamath Palihapitiya, un ancien dirigeant de Facebook, a alerté sur les risques que peuvent causer les réseaux sociaux sur le long terme, selon une information rapportée par le site The Verge. Pour lui, ils "font disparaître les fondamentaux du comportement des gens". C'est lors d’un débat organisé en novembre dernier à la Stanford Gratuate School of Business qu'il a tenu à mettre en garde les utilisateurs.

"Je pense que nous avons créé des outils qui déchirent le tissu social", a-t-il déclaré précisant qu'il éprouvait "beaucoup de culpabilité". Lors de son discours, il s'est notamment attaqué aux boutons "j'aime" et aux commentaires qui créent "des boucles fonctionnant sur la dopamine" et "détruisent le fonctionnement de la société". Nul doute selon lui: les utilisateurs sont "tous programmés" qu'ils le veuillent ou non.

C'est pourquoi, l'ancien salarié de l'entreprise de Mark Zuckerberg, qui a largement participé au développement et à la réussite de Facebook de 2007 à 2011, a préconisé une "vraie pause" avec le réseau social qu'il qualifie de "merde". Il a également expliqué, en parallèle, qu'il avait interdit à ses enfants de l'utiliser.

Et Chamath Palihapitiya n'est pas le seul à avoir averti les utilisateurs des méfaits des réseaux sociaux. En octobre dernier, Justin Rosenstein, l'un des créateurs du bouton "J'aime" de Facebook, avait décidé de prendre ses distances avec ces applications et plateformes. En cause: leur côté trop envahissant. En plein sevrage, il avait même été contraint de demander à son assistant de lui installer un système de contrôle parental sur son smartphone afin qu'il ne puisse plus télécharger de nouvelles applications du même type. 

A lire aussi - Facebook lance une version de Messenger pour enfants aux Etats-Unis

Même son de cloche pour Sean Parker, l'ancien président de Facebook, qui avait déjà mis en garde les internautes sur le site Axios. "Dieu seul sait ce qu'ils font aux cerveaux de nos enfants", avait-il ainsi déclaré en novembre dernier, suscitant l'inquiétude des parents notamment.

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