#BalanceTonYoutubeur : les langues se délient après le tweet de Squeezie
Sitôt lancé, le hashtag #BalanceTonYoutubeur a rapidement fait des émules.
Le vidéaste amateur et humoriste Squeezie, à l'origine de ce qui pourrait être le nouveau scandale sexuel d'Internet, a assuré lundi 6 sur Twitter que certains de ces homologues profitaient de leur popularité et de leur notoriété pour avoir des relations sexuelles avec des jeunes abonnées mineures ou obtenir des photos dénudées d'elles.
Si certains internautes ont rapidement pointé du doigt des youtubeurs connus, des témoignages de victimes présumées ont commencé à faire du bruit sur les réseaux sociaux.
Lire aussi: #BalanceTonYoutubeur - Squeezie dénonce un scandale sexuel sur Twitter
Comme pour les mouvements #MeToo et #BalanceTonPorc, ce nouveau hashtag aura au moins permis de libérer la parole des femmes. Même si pour l'instant aucune plainte n'a été déposée et aucune enquête de police n'a été ouverte, ni pour agressions sexuelles ni pour abus de faiblesse.
"Il m'a demandé des photos de mes seins. Je trouvais ça un peu gênant, il ne m'intéressait pas, il était beaucoup plus vieux que moi, je le pensais en couple. Bref, cela me faisait un peu peur et du coup, j'ai refusé de le rencontrer", a témoigné une jeune fille, qui a souhaité garder l'anonymat, auprès de LCI au sujet d'un youtubeur connu, qu'elle a failli rencontrer en 2013, alors qu'elle n'avait que 15 ans.
A la même époque, une autre jeune femme rencontrait un youtubeur spécialisé dans les jeux vidéo. Leur relation s'est poursuivie via Internet et la situation a vite dégénéré: "J'ai reçu des photos de son sexe, de ses fesses. La première fois, je lui ai dis stop très vite, il a mis du temps avant de s'y remettre. Ce qui l'intéressait en fait, c'était de s'exhiber".
A noter que des témoignages comme ceux-ci, il y en a des centaines sur les réseaux sociaux, et qu'ils ne concernent évidemment par que des youtubeurs français.
Et aussi:
Le studio Weinstein dépose le bilan et libère la parole des victimes
Au Maroc, une mini-série web libère la parole des femmes
Austin Jones, star de YouTube, demandait des vidéos pédopornographiques à ses jeunes fans
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.