En Australie, il n’est plus possible de lire ou de partager des actualités sur Facebook

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FranceSoir
Publié le 19 février 2021 - 11:40
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Around 170,000 people followed at least one of the pages linked to an Indonesian group accused of spreading hate speech and fake news
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© LOIC VENANCE / AFP/Archives
Le Premier ministre australien a annoncé qu'il ne se laissera pas intimider
© LOIC VENANCE / AFP/Archives

La nouvelle fait polémique dans le monde entier: désormais, les Australiens ne trouveront plus d'actualités sur Facebook. Même depuis la France, lorsque l’on essaie de publier une actualité australienne sur Facebook, la plateforme fait savoir que cela n’est plus possible.  Quel délit ont donc commis les Australiens pour que Facebook ait pris une telle décision? Le coupable est une proposition de loi, qui obligerait les plateformes numériques comme Facebook et Google à rémunérer directement les médias pour la diffusion de leurs contenus.

Google préfère négocier pour ne pas perdre ses utilisateurs Australiens

Face à cette décision radicale de Facebook, qui peut être interprétée comme du chantage, pour forcer l’Australie à retirer son projet de loi, le Premier ministre australien a annoncé qu'il ne se laissera pas intimider, et que le gouvernement mettra en place la réglementation qui vise à obliger Facebook et Google à rémunérer les médias pour la reprise de leurs contenus. 
Google a adopté une position bien différente. Dans une lettre d’intention, le géant d’Internet s'engage à verser une somme de 19,2 millions d’euros pendant cinq ans, à Nine Entertainment Co. , suivant ainsi la même stratégie qu’en France, qui vise à payer certains médias, pour diviser la presse et stopper ses revendications.
Microsoft, de son côté, a profité de la situation pour se positionner du côté des éditeurs presse en espérant faire basculer les australiens vers son moteur de recherche Bing.

Facebook ou Google pourraient-ils faire de même en France?

 En France, Facebook compte lancer cette année le service News, et du côté de Google, un contrat de près de 90 millions d'euros sur trois ans a été signé entre Google et l’APIG (Alliance de la presse d'information générale), ce qui bénéficiera à 120 médias (seulement). Dans ces conditions, il est peu probable qu’une telle polémique, avec une interdiction de la diffusion d’articles par Facebook, voit le jour en France.

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