"On peut jouir lors d'un viol" selon Brigitte Lahaie (vidéo)

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 11 janvier 2018 - 10:59
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Brigitte Lahaie, signataire de la tribune du "Monde", a affirmé que les femmes pouvaient "jouir d'un viol".
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Selon Brigitte Lahaie, ancienne actrice pornographique et animatrice radio, les femmes peuvent "jouir lors d'un viol". La signataire de la tribune du "Monde" a affirmé ces faits devant Caroline De Haas, elle-même victime de viol, lors d'un débat sur BFMTV mercredi.

La féministe Caroline De Haas est resté sans voix. Lors d'un débat sur BFMTV mercredi 10, l'ancienne actrice pornographique et animatrice radio Brigitte Lahaie a affirmé que les femmes pouvaient "jouir lors d'un viol".

Elle était alors face à Caroline De Haas, fervente opposante à la tribune du Monde "pour la liberté d'importuner" publiée mardi 9, qui a elle-même subi un viol par le passé. La féministe demandait alors "comment peut-on redonner aux femmes la puissance de leur corps et de la jouissance?" après avoir été victimes de telles violences sexuelles.

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Elle expliquait en effet que "les violences empêchent la jouissance". "Quand vous êtes victime de viol, vous jouissez moins bien", affirmait-elle alors. C'est après que Brigitte Lahaie, Brigitte Vanmeerhaeghe de son vrai nom, lui a rétorqué que l'"on peut jouir lors d'un viol" sans que son interlocutrice, visiblement outrée par la phrase, ne puisse répondre.

Cette sortie a créé la polémique sur les réseaux sociaux et de nombreux internautes ont accusé l'actrice de films X de "culpabiliser" les victimes de viol et de "banaliser" les violences sexuelles faites aux femmes.

Elle est l'une des signataires de la tribune controversée parue dans Le Monde mardi qui défend une "libération de la parole" et le droit des hommes à draguer et "importuner" les femmes.

Ce texte a aussi été signé par Elisabeth Lévy, Catherine Deneuve ou encore l'auteure Catherine Millet. Les propos de cette dernière ont aussi choqués les internautes, s'ils ont fait peu de bruit lorsqu'elle les a prononcé, ils ont refait surface au lendemain de la publication du texte.

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En décembre dernier, elle expliquait au micro de France Culture que "son grand problème" était "de ne pas avoir été violée". En effet elle aurait ainsi pu "témoigner que du viol, on s'en sort".

Elle avait aussi affirmé qu'il était plus grave de perdre un membre dans un accident de voiture que d'être victime de viol. Enfin, elle avait confondu consentement et désir lorsque la journaliste face à elle lui avait fait remarquer que les femmes victimes de viol ne voulaient pas de rapport sexuel avec leur agresseur. Catherine Millet avait alors rétorqué: "Ca m'est arrivé d'avoir des rapports sexuels avec des gens qui ne me plaisaient pas spécialement".

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