Pour Eugénie Bastié, "une main aux fesses n'a jamais tué personne" (vidéo)

Auteur(s)
La rédaction de France-Soir
Publié le 24 septembre 2018 - 14:56
Image
Eugénie Bastié
Crédits
©Capture d'écran
Dans son livre, Eugénie Bastié dit: "Une main aux fesses n'a jamais tué personne".
©Capture d'écran
Eugénie Bastié s'est justifiée ce lundi matin sur certains propos tenus dans son livre "Le porc émissaire, terreur ou contre-révolution" et notamment la phrase: "Une main aux fesses n'a jamais tué personne". Elle a également dénoncé les dérives du mouvement #MeToo.

Eugénie Bastié, journaliste du Figaro dont les prises de position et les déclarations sur le féminisme ont souvent provoqué des polémiques et des débats animés, a justifié ce lundi 24 au matin sur France Inter certains de ses propos, qu'elle a écrits dans son livre Le porc émissaire, terreur ou contre révolution.

Elle a notamment expliqué ce qu'elle entendait par "une main aux fesses n'a jamais tué personne". Pour elle, il faut "hiérarchiser" les violences et ne pas mettre au même niveau une main aux fesses et un viol.

"Je m'érige contre la victimisation excessive, qui à mon avis est une régression car on considère dans une frange du mouvement #MeToo que la femme doit être traitée comme un enfant, qu'elle est innocente a priori. C'est une régression quasiment victorienne. Il faut hiérarchiser les violences. Il est urgent de combattre les violences physiques faites aux femmes, mais dans ce mouvement qui met dans le même sac la main aux fesses en allant jusqu'au viol, on finit par ne plus hiérarchiser", a-t-elle ainsi expliqué à Léa Salamé, qui l'interviewait.

Précédemment: Pascal Praud et Eugénie Bastié vertement tancés par Clément Viktorovitch sur CNews

La journaliste de 26 ans a également mis en garde contre les dérives du mouvement #MeToo, qui a, selon elle, instauré "un climat détestable de suspicion généralisée entre les sexes", et qui pose même question au niveau légal: "La libération de la parole autorise toutes les dérives et le bazardement de l'État de droit".

Et aussi:

Sean Penn se méfie de #MeToo, qui "divise les hommes et les femmes"

#MeToo: les femmes "faibles" dénoncent leurs agresseurs? Lindsay Lohan s'excuse

"Qu'est-ce qui se passe quand on a dit #MeToo"?

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
ARA
Décès de ARA, Alain Renaudin, dessinateur de France-Soir
Il était avant toute chose notre ami… avant même d’être ce joyeux gribouilleur comme je l’appelais, qui avec ce talent magnifique croquait à la demande l’actualité, ou...
07 novembre 2024 - 22:25
Portraits
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.