Tex viré des "Z'amours" : Anne Roumanoff prend sa défense sur Twitter
Il a été mis à pied puis licencié. Pour avoir fait une blague sur les violences conjugales il y a quelques semaines sur le plateau de C'est que de la télé, Tex a été remercié et ne présentera donc plus l'émission Les Z'amours sur France 2. "France 2 et le service public sont clairement engagés à défendre la cause des femmes et ne pas accepter que des propos insultants et déplacés soient prononcés par ses animateurs", a écrit la chaîne dans un communiqué précisant qu'avec "sa dernière déclaration sur C8, il apparaît queTex n’est plus en adéquation avec les attentes du public et de la chaîne pour ce jeu".
Mais cette éviction a été dénoncée par plusieurs personnes à commencer par Anne Roumanoff. L'humoriste a fait part de son incompréhension jeudi 14 au soir sur Twitter, jugeant cette décision injuste. "Ok la blague de Tex était pourrie, nulle et machiste mais il semble qu’il s’est excusé. Tex n’est pas Bertrand Cantat! Défendre le droit des femmes oui, faire régner le politiquement correct par la terreur, non!", a-t-elle regretté.
Et Anne Roumanoff n'est pas la seule à avoir poussé un coup de gueule sur les réseaux sociaux. Dans un long message posté le même soir sur Facebook, Jean-Yves Lafesse a lui aussi pris la défense de l'animateur dénonçant le "nouvel ordre moral" et appelant les comiques à se "bouger le cul".
A lire sur le même sujet - Blague de Tex sur les femmes battues: Marlène Schiappa saisit le CSA
Pour rappel, le présentateur avait choqué de nombreux internautes en faisant une plaisanterie sexiste, jugée de très mauvais goût. "Les gars, vous savez ce qu’on dit à une femme qui a déjà les deux yeux au beurre noir? On ne lui dit plus rien, on vient déjà de lui expliquer deux fois!", s'était-il exclamé le 30 novembre dernier devant Julien Courbet et de nombreux chroniqueurs, provoquant immédiatement une vague d'indignation sur les réseaux sociaux et poussant même Marlène Schiappa à saisir le CSA.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.