Eurovision : suspectée de plagiat, la gagnante 2018 pourrait être disqualifiée
Et si la gagnante de l'Eurovision 2018, perdait son titre? C'est ce qu'il pourrait arriver à Netta Barzilai, la jeune femme qui a fait gagner Israël en mai dernier à Lisbonne.
L'artiste avait alors interprété son titre intitulé Toy et inspiré du mouvement #MeToo, le mouvement de libération de la parole des femmes victimes de violences sexuelles.
Seulement voilà, les auteurs de la chanson seraient accusés de plagiat. Selon de nombreux médias israéliens, Doron Medalie et Stav Beger auraient reçu une lettre du label Universal Music Group.
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Le géant de l'industrie de la musique les accuse en effet d'avoir copié le tube des White Stripes, Seven Nation Army. La violation du copyright résiderait selon la maison de disque dans une similarité des harmonies et du rythme des deux chansons.
L'un des auteurs s'est rendu à Los Angeles mercredi 4 pour s'expliquer sur les possibles similitudes entre les deux chansons. De son côté, le manager de la chanteuse a assuré n'avoir reçu "aucune plainte juridique, mais une première demande de clarification sur le sujet", comme l'a relaté Haaretz.
Des poursuites en justice pourraient retarder le paiement des royalties pour les auteurs mais aussi faire disqualifier la chanteuse gagnante de l'Eurovision.
Lors de ce concours qui a eu lieu le 5 mai dernier à Lisbonne, le duo français Madame Monsieur était arrivé à la 13e place du classement. Leur chanson, Mercy, évoquait le sort des migrants en mer Méditerranée.
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