Pourquoi François Cluzet ne veut plus parler de Bertrand Cantat
Invité mercredi 14 au soir dans le JT de France 2 pour évoquer son nouveau film Le collier rouge, François Cluzet a été interrogé sur la polémique liée au retour sur scène de Bertrand Cantat. Mais l'acteur de 62 ans, qui a partagé la vie de Marie Trintignant avec qui il a eu un enfant, n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet.
"M'en voulez pas. Ce n'est ni contre vous ni contre les téléspectateurs mais j'ai fait une promesse à mon fils qui m'a demandé dernièrement de ne plus faire aucun commentaire sur cette histoire", a-t-il déclaré. Et d'ajouter: "Et j'aime mon fils et je ne veux pas le trahir donc je crois que tout ce que je pourrais dire remuerait le couteau dans la plaie. Donc, encore une fois j'aime mon fils et je lui ai promis que je me tairais désormais".
Libéré en 2007 de la prison de Muret (près de Toulouse), l'ex leader de Noir Désir a purgé plus de la moitié de sa peine après avoir été condamné à huit ans de prison pour coups mortels sur sa compagne. Après des années dans l'ombre, le chanteur a finalement sorti un nouvel album le 1er décembre dernier et s'est lancé début mars dans une tournée solo, la première depuis sa sortie de prison.
Lire aussi - Bertrand Cantat sur scène: la Ligue des droits de l'homme prend sa défense
Mais ce retour sur le devant de la scène n'a pas fait l'unanimité. Cible de nombreuses critiques, il a finalement expliqué qu'il renonçait à se produire dans les festivals d'été. Une annonce intervenue avant la diffusion lundi d'une interview de la mère de son ex-compagne dans laquelle elle exprimait son indignation de voir Bertrand Cantat se produire sur scène.
En revanche, le chanteur souhaite poursuivre les concerts programmés dans le cadre de sa tournée, des shows qui sont bien souvent perturbés par des manifestants. Mardi 13 par exemple, il a été accueilli à Grenoble (Isère) par des cris d'"assassin!" alors que son concert prévu vendredi 16 à Istres (Bouches-du-Rhône) a été annulé sous la pression.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.