Le Printemps de Bourges s'achève ce dimanche, déjà une fréquentation exceptionnelle
Le festival aura attiré en six jours 64.580 spectateurs payants cumulés (ainsi que 9.715 invités), soit près de 10.000 entrées payantes de plus que l'an dernier (54.900), selon les organisateurs. "Depuis 1999, date à laquelle le Printemps a pris ce format, c'est le plus beau score", a indiqué lors d'une conférence de presse Boris Vedel, 38 ans, qui a succédé l'été dernier au co-fondateur Daniel Colling à la direction du Printemps, festival créé en 1977.
Le Printemps a connu au cours de ses 40 ans d'histoire plusieurs formats, oscillant entre cinq et dix jours selon les années. Depuis 1999, il est stabilisé à six jours. Preuve du succès de cette édition anniversaire, plus de la moitié des concerts a affiché complet.
"Ce qui est vraiment encourageant, c'est que même dans les plus petits lieux, avec une programmation très pointue, on a attiré du monde", s'est félicité Jean-Michel Dupas, l'un des programmateurs. Le "virage" envisagé vers un festival encore plus tourné vers l'émergence de jeunes talents et l'élecro et le hip hop est "conforté", a-t-il ajouté.
Le maire de Bourges, Pascal Blanc, a salué la présence de festivaliers "paisibles" en rappelant que "le contexte n'était pas facile au niveau sécurité". Durant tout le festival, spectateurs comme professionnels ont été soumis à des contrôles systématiques à l'entrée des sites Les organisateurs ont dévoilé les noms des lauréats des "Inouïs", la section du festival réservé aux jeunes artistes émergents.
Le jury, présidé par la chanteuse du groupe Lilly Wood and the Prick, Nili Hadida, a choisi parmi les 32 postulants la chanteuse Fishbach (prix du Printemps de Bourges), qui sera invitée au Printemps 2017 ou 2018, et le hip hop des Franciliens Nuski & Vaati (prix du jury).
La 41e édition du Printemps de Bourges aura lieu du 18 au 23 avril 2017 et proposera une création hommage à Barbara, décédée il y a 20 ans, a annoncé Boris Vedel.
Les organisateurs ont profité de cette conférence de presse de clôture pour saluer Daniel Colling, lequel n'était toutefois pas présent, reparti à Paris.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.