Paul McCartney : avec les Beatles, "nous nous sommes aimés jusqu'au bout"
A l'approche de ses 74 ans-ils les fêtera le 18 juin-, Paul McCartney est encore loin de la retraite. Toujours aussi en forme, l'ancien Beatles est de retour sur les routes avec sa tournée One To One. "J'aime la musique, tout simplement. C'est ma vie, ma passion. Comme un footballeur à qui on demande combien de temps il jouera, je dirais que je chanterai et jouerai aussi longtemps que je le pourrai", explique-t-il au Parisien ce mardi 30, quelques heures avant son concert à l'AccorHotels Arena où il rendra hommage à John Lennon avec la chanson Here Today. Car il aimait le chanteur assassiné en 1980 "comme un frère", raconte-t-il. "Il a été quelqu'un de spécial dans ma vie, je l'aimais beaucoup. Dans les Beatles, nous avons eu de la chance. Nous nous aimions et nous avons fait de grandes choses ensemble. Même si comme dans n'importe quelle famille, nous avions des différends, nous nous sommes aimés jusqu'au bout", déclare le musicien.
Ce soir, pour que les spectateurs en aient "pour leur argent", (une place de concert coûte entre 67 € à 150 €), Paul McCartney jouera 40 chansons. "Je fais un mix des chansons que les gens ont envie d'entendre et de celles que j'aime jouer. J'aime donner au public ce qu'il veut, car moi aussi, comme spectateur, j'ai envie d'entendre les tubes", explique-t-il. Parmi lesquels, ceux des Beatles bien sûr, mais aussi des chansons plus modernes, à l'instar de FourFiveSeconds, réalisée l'année dernière aux côtés de Kanye West et Rihanna et visionnée plus de 340 millions de fois sur YouTube. Car le guitariste essaye de "rester en contact avec la musique moderne". "Bon, certaines choses me dépassent un peu mais d'autres me plaisent vraiment, comme les nouveaux Drake, Beyoncé, Jay Z... Si cela intéresse les jeunes, alors cela peut aussi m'intéresser. Cela me stimule", dit-il dans un rire.
Mais si Paul McCartney est ouvert à la nouvelle génération de chanteurs, il n'a pas oublié la sienne, celle des Stones, des Who ou encore de Bob Dylan, tous ces rockeurs "increvables" qu'il reverra le temps d'un festival en octobre prochain aux Etats-Unis, rappelle Le Parisien. "Ce sera cool de retrouver tous ces vieux copains. Nous jouerons séparément sur plusieurs jours mais, qui sait, peut-être partagerons-nous la scène", s'émeut-il. "Nous aimons tous jouer et tant que le public aura envie de nous voir, nous continuerons", continue-t-il avant de parler politique.
Interrogé par le quotidien sur un éventuel Brexit, il décrit le climat actuel de son pays: "En Angleterre, c'est la folie en ce moment. Les gens passent d'un extrême à un autre. Je suis comme eux, je n'ai pas encore tranché, c'est très confus dans mon esprit". Et de conclure, rassurant: "Je suis sûr que la meilleure décision sera prise".
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