Greffe de cheveux : la Turquie, nouveau paradis capillaire
Partenaire - Avec des prix défiant toute concurrence, un attrait touristique indéniable et de nombreux services proposés, la Turquie et plus particulièrement Istanbul sont devenus les nouvelles capitales de l'implant capillaire.
On connaissait le tourisme médical, il y a maintenant le tourisme esthétique. Le phénomène encore relativement confidentiel en France a déjà conquis d'autres clientèles et pourrait encore s'étendre.
L'idée est de séduire en alliant des prestations à des prix nettement inférieurs à ce que les clients pourraient trouver chez eux et un cadre propre au tourisme, cela afin que le déplacement ne se résume pas à un séjour en clinique mais au contraire que le client puisse également profiter de ce que le pays a à offrir.
Dans ce domaine, la Turquie se distingue sur le marché de la greffe de cheveux. La pratique s'est désormais démocratisée et nombre d'hommes voulant lutter contre la calvitie franchissent le pas. Mais comme pour beaucoup de retouches esthétiques drastiques, le prix est souvent la première barrière.
Même si les tarifs ont baissé en France avec la démocratisation du concept, la transplantation d'un seul greffon peut être facturée entre 1,50 euros (pour les greffes importantes) et 4 euros (pour les retouches mineures). La facture peut donc parfois dépasser les 10.000 euros. Mais aux portes de l'Asie, certaines entreprises turques parviennent à proposer des tarifs inférieurs à 50 centimes le greffon.
On pourrait se dire que le déplacement et le logement corsent l'addition, mais c'est là la force de ce modèle: une sorte de "all inclusive" de la chirurgie esthétique. L'entreprise Elithairtransplant propose ainsi des forfaits comprenant bien sûr la greffe en elle-même et le suivi, mais également l'hôtel 4 étoiles pour deux nuits et toute une gamme de services destinés à ce que le client ait davantage l'impression d'être traité comme un touriste en vacances que comme un patient: véhicule avec chauffeur entre l'aéroport, l'hôtel et la clinique, "accueil VIP", interprète, soins...
Le centre et son médecin utilisent la greffe dite FUE (Follicular Unit Extraction). Les follicules sont prélevés un à un dans une zone ne présentant pas de calvitie pour être ensuite réimplantés. "Cela prend un peu plus de temps que d’autres méthodes, mais donnera un meilleur résultat. Vous n’aurez pas de larges cicatrices à l’arrière du crâne et les micro-perforations guérissent rapidement par eux-mêmes", explique l'entreprise.
Elithairtransplant met également en avant l'expérience de son médecin spécialisé, le docteur Abdulaziz Balwi, et de son équipe. L'entreprise s'est également trouvée un ambassadeur de choix avec Ricardo Quaresma, footballeur portugais champion d'Europe en 2016. Celui-ci a eu recours à ses services pour traiter sa calvitie.
Avec ces services, l'entreprise peut tout de même proposer un forfait 2.500 greffons à partir de 1.799 euros ou 4.500 greffons à partir de 2.199 euros. Seul le prix du trajet est à ajouter, soit quelques centaines d'euros en avion depuis Paris. Le montant total reste donc très inférieur à ce qui est pratiqué en France, et inclut un petit séjour touristique dans une ville millénaire au patrimoine riche des différentes cultures qui s'y sont succédées. L'engouement est tel que le cette pratique a rapporté environ un milliard d'euros à l'économie turque l'année dernière.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.