Nous sommes de plus en plus accros à nos téléphones portables. Jusqu’à, parfois, utiliser le temps passé aux toilettes pour consulter nos applications favorites. Conséquences : des risques accrus de développer des hémorroïdes et de faire proliférer des bactéries potentiellement dangereuses.
L’alerte nous vient de Grande-Bretagne mais les chiffres peuvent sans doute être transposés en France : près de six Britanniques sur dix utilisent « parfois » leur smartphone aux
toilettes et près d’un sur dix le fait « systématiquement ».
Selon les experts, cette nouvelle habitude aurait une conséquence directe : le développement d’hémorroïdes. Si les estimations sur le nombre d’adultes qui en souffrent sont vagues (entre un sur vingt et un sur quatre…), le problème est bien là : lorsque l’on va à la selle avec son smartphone ou sa tablette, on a tendance à y passer plus de temps que la normale. Et la consultation de nos appareils mobiles devient, comme la grossesse, la toux chronique, la constipation et l’âge, un facteur de risque de développer cette maladie gênante qui se traduit par une inflammation et un gonflement des veines de l’anus et du rectum.
Bactéries et virus se transmettent plus facilement, même si l’on se lave les mains
Mais cet excès de temps passé sur le trône et les hémorroïdes qui en découlent ne sont pas les seules conséquences de l’utilisation du smartphone partout, tout le temps : les spécialistes mettent aussi en garde contre la prolifération de bactéries et de virus en tout genre. Car même si on se lave les mains avant de sortir des toilettes ou juste après, le fait de toucher notre téléphone avant de procéder à cette toilette indispensable a toute les chances de contaminer notre objet fétiche… et, rapidement, tout ce que nous touchons ou avec lesquelles notre smartphone est par la suite en contact. Y-a-t-il un moyen d’éviter cette contamination si l’on doit impérativement emporter notre téléphone aux toilettes ? Eventuellement en veillant à ne toucher le téléphone qu’avec la main opposée à celle utilisée pour s’essuyer. A bon entendeur…
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