Animaux : les Français préfèrent les chats aux chiens
Le chat fait de l'ombre au meilleur ami de l'homme. Selon une enquête Facco/TNS Sofres, publiée jeudi 18, les Français préfèrent les chats aux chiens. Conduite à l'automne 2014 auprès de 14.000 foyers, cette étude montre qu'en deux ans la population féline a augmenté de plus de 11%, passant de 11,4 à 12,7 millions, tandis que le nombre de chiens a diminué de 2%.
Si la population française semble dorénavant plus attendrie par les petites bouilles des chats, "l'amour des Français pour les animaux (en règle générale) ne se dément pas", souligne la Chambre syndicale des fabricants d'aliments préparés pour chiens, chats, oiseaux et autres animaux familiers (Facco). Aujourd'hui, 63 millions d'animaux partagent les foyers français, chiffre qui reste globalement stable par rapport à 2012. Dans le détail, on compte 12,7 millions de chats, 7,3 millions de chiens, 5,8 millions d'oiseaux, 34,2 millions de poissons et 2,8 millions de petits mammifères.
Malgré les contraintes que peuvent engendrer les animaux de compagnie, près d’un foyer sur deux en possède un aujourd'hui. Mais selon Nelly Papapanayotou, directrice de clientèle chez TNS/Sofres, "la possession d’un animal est fortement liée à la structure du foyer, surtout pour les chiens". D'après les résultats de l'enquête, la possession de chiens reste majoritairement familiale et plus répandue en zone rurale. 37,6% des foyers ayant des chiens vivent dans une agglomération de moins de 2.000 habitants.
Après des années de bons et loyaux services, le canidé semble avoir laissé sa place au chat, qui arrive désormais en tête en peloton des animaux préférés des Français. Si beaucoup de propriétaires d'animaux sont souvent impressionnés par l'indépendance de leur matou, il semblerait toutefois que les chiens soient plus intelligents qu'eux selon une ancienne étude menée par une équipe de chercheurs de l'Université d'Oxford. D'après leur conclusion, la taille du cerveau des animaux est en lien direct avec leur activité sociale. Ils ont ainsi démontré que le cerveau des animaux solitaires, comme les chats, grossit moins rapidement que celui de ceux vivant en groupes.
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