Attentats de Paris : Facebook déclenche son outil d'alerte
Comme les sites internet et les chaînes de télé d'information en continu, les réseaux sociaux ont vu leur audience exploser vendredi soir à l'annonce de la vague d'attentats commis à Paris et près du Stade de France. Parmi eux, Facebook a lancé son "outil d'alerte", permettant à ses membres d'informer leurs proches qu'ils sont en sécurité.
Géolocalisant les membres concernés (dans le cas présent Paris), Facebook a envoyé sur leur page d'accueil un message permettant d'utiliser cet outil, baptisé "Outil de contrôle d'absence de danger". L'utilisateur pouvait ainsi lire en haut de sa page d'accueil la phrase "Vous allez bien? Il semble que vous soyez dans la zone touchée par Attaques terroristes à Paris. Informez vos amis que vous êtes en sécurité". Suivait la mention "Attaques terroristes à Paris - Contrôle d'absence de danger Facebook", puis la phrase: "Signalez que vous êtes en sécurité. Dites à vos amis que vous allez bien en signalant être en sécurité. Ils en seront avertis".
L'abonné Facebook pouvait alors cliquer sur une case verte "Je suis en sécurité", ce dont étaient informés immédiatement tous ses contacts personnels. Lui-même pouvait lister, sous sa réponse, la liste de ses contacts ayant également signalé être "en sécurité".
Sur le côté, une carte de l'Ile-de-France entourée d'un cercle bleu était visible sur la page d'accueil, sous le titre "A propos de la crise", avec ce texte: "Le président français François Hollande a déclenché l'état d'urgence à travers la France suite à une série d'attaques terroristes vendredi soir. La durée de cet étét d'urgence est inconnue pour l'instant".
"Lors des crises, Internet peut être un outil puissant pour partager une information vitale et permettre aux gens d’entrer en contact avec leurs proches. L’outil de contrôle d’absence de danger a été créé afin de servir la communauté Facebook lorsque ça compte le plus", avait déclaré le fondateur de Facebook, Marc Zuckerberg, en 2014 au moment du lancement de ce dispositif. C'est après le tsunami de 2011 en Asie que Facebook avait eu l'idée de développer cet outil, qui a notamment été utilisé lors du tremblement de terre au Népal en avril dernier.
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