Canicule : l'été des records
La vague de chaleur qui s'abat sur la France depuis mardi 30 juin devrait durer au moins jusqu'à la fin de la semaine. Quarante départements ont été placés par Météo France en alerte "orange", du Lot-et-Garonne à la Meurthe-et-Moselle et du Nord à la Haute-Loire (carte à voir ici). Si les canicules ne sont pas rares en France, celle de cette année est particulièrement forte. Plusieurs records de chaleur pour un mois de juin sont déjà tombés dans certaines ville mardi, et d'autres (pour un mois de juillet cette fois) pourraient être dépassés ce mercredi.
Ainsi, Météo France prévoyait que le mercure flirte avec les 40 degrés ce mercredi 1er juillet à Paris. Il s'approcherait donc du record de chaleur de la capitale, 40,4 degrés enregistrés en 1947. D'autres records ont été battus à travers la France. A Nantes (Loire-Atlantique), La Rochelle (Charente-Maritime) ou Limoges (Haute-Vienne), il n'avait pas fait aussi chaud depuis 1952 avec entre 37 et 38 degrés. Il faut remonter à la même année pour trouver trace en France d'une vague de chaleur d'une telle longueur et d'une telle intensité aussitôt durant l'été.
En plus de peser sur les organismes humains, cette chaleur a aussi entraîné d'immenses coupures d'électricité dans l'ouest du pays. Environ 800.000 foyers ont été privés de courant en Bretagne et dans les Pays-de-la Loire. Plusieurs postes de transformation électrique ont connu des incidents, dont deux légers incendies sur les sites de Cordemais et Cheviré (Loire-Atlantique). Réseau transport d'électricité (RTE) a également mentionné le cas d'appareils de mesure n'ayant pas supporté les fortes variations de températures. La situation est revenue à la normale dans la journée de ce mercredi.
En ce qui concerne les risques sanitaires liés à cet épisode caniculaire, les autorités continuent d'appeler à la vigilance, notamment concernant les personnes les plus fragiles, même si la ministre de la Santé, Marisol Touraine, affirmait mardi 30 qu'il n'y avait "pas d'inquiétude particulière" à avoir. Le ministère de la Sante a mis en place un numéro d'information (0800.06.66.66) ainsi que plusieurs recommandations disponibles sur son site.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.