Célibataires et sexualité au temps du confinement

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France-Soir
Publié le 22 avril 2020 - 11:52
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Tinder revendique 110 millions de téléchargements dans le monde
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© LIONEL BONAVENTURE / AFP/Archives
Faute de vraies relations, les célibataires se replient sur les applications de rencontre
© LIONEL BONAVENTURE / AFP/Archives
S’il en est qui attendent avec une impatience toute particulière la fin du confinement, ce sont certainement les célibataires, ou membre de famille monoparentale, privés de relations sexuelles depuis plus d’un mois. 
 
Privés ? Pas tout à fait en réalité. On imagine aisément que certains puissent avoir recours aux plaisirs solitaires et aux sex-toys - tant pis pour cellles et ceux qui ont tardés, Amazon n'a plus le droit d'en vendre. Mais c’est une autre tendance qui se développe : le sexe à distance, avec des partenaires connus ou inconnus, via les applications dédiées. 
 
Les témoignages se multiplient, de ceux qui ont osé franchir le pas, non seulement pour des questions de libido, mais aussi parce que
« c’est important de se sentir désiré, ça permet de se raccrocher à quelque chose »
Une sexologue et psychologue clinicienne citée par le journal Le Monde le confirme : 
« La sexualité constitue un échappatoire au huis-clos, elle permet de libérer le corps et de stimuler l’imagination »
Il ne pouvait pas en être autrement, les applications de rencontre se sont adaptées à la situation en offrant des fonctionnalités supplémentaires, tout en invitant leurs utiliser à respecter gestes barrières et distanciation sociale. Elles enregistrent d’ailleurs des records de fréquentation – 3 milliards de swipes sur Tinder pour la seule journée du 29 mars, un record absolu !
 
Et après le 11 mai ? 
 
De fait, des applis comme Once misent désormais sur les live-vidéo. Et pour cause. 54 % des utilisateurs d’une autre appli, Happn pour ne pas la citer, envisageaient de passer aux rendez-vous en ligne dès le début du confinement. 
 
Le 11 mai changera-t-il la donne pour les célibataires ? On pourrait penser que oui, dès lors que les sorties (et les rencontres!) seront de nouveau autorisées. Mais aussi que non, étant donné que les gestes barrières devront être maintenus. Le sexe n’est cependant pas toujours synonyme de prudence.
 

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