Comment tricher au bac risque de vous coûter très cher…

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La rédaction de France-Soir
Publié le 14 juin 2019 - 14:10
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Des lycéens passent le baccalauréat à Paris, le 15 juin 2017
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© Martin BUREAU / AFP/Archives
Tricher au bac peut faire courir de gros risques aux candidats, qui voient leur avenir compromis s'ils se font attraper.
© Martin BUREAU / AFP/Archives

Près de 750.000 lycéens vont passer le bac cette année. Les épreuves commencent lundi 17 juin. Pour les plus téméraires, la tentation de tricher est présente. Mais au regard des sanctions encourues en cas de flagrant délit de fraude et de triche, il vaut peut-être mieux s'abstenir.

Lundi matin, des milliers de lycéens français vont fermer la page révisions et ouvrir celle des épreuves du baccalauréat, tout aussi stressante. Voire plus. Il y a ceux qui ont revu le programme en entier, ceux qui ont misé sur des sujets et ont donc fait des impasses, et ceux qui iront "au talent". Et puis il y a ceux qui envisagent la triche.

Cette option est très risquée. Et encore, la formule est faible. Un candidat au bac qui triche et se fait attraper encourt des sanctions disciplinaires très importantes, voire mêmes des sanctions pénales si la fraude est caractérisée et grave. L'Education nationale est très ferme sur le sujet.

Comme l'indique le site du Service-Public, peut être considéré comme fraude à l'examen le fait de se faire remplacer par quelqu'un pour une épreuve, utiliser un appareil connecté pour tricher, utiliser un appareil audio, échanger des informations avec d'autres candidats, se servir d'une calculatrice alors que l'interdiction est mentionnée sur le sujet, utiliser des feuilles de brouillons autres que celles fournies par l'administration, ou plagier.

Lire aussi: Le bac? "Une formalité" pour beaucoup de lycéens, plus préoccupés par "l'après"

Si le candidat tricheur est pris en flagrant délit de fraude (ou de tentative de fraude) par le surveillant de la salle, il peut poursuivre l'épreuve, mais il se voit confisquer les éléments qui lui ont servi à tricher. Le surveillant établit aussi un procès-verbal relatant les faits. Et le candidat doit le contresigner. S'il refuse, le rédacteur dudit procès-verbal ajoute cette information au document.

S'ensuit ensuite un long processus avec convocation par une commission de discipline spécifique. Le candidat peut être accompagné d'un conseil pour s'y préparer et y assister. Lors d'une convocation préalable à cet entretien disciplinaire, il peut faire des observations écrites ou orales pour se défendre.

Et c'est donc cette commission qui décide des sanctions à appliquer, ou non. Les risques sont les suivants: se voir infliger un blâme, être privé de mention, être interdit de tout examen de l'Education nationale (permis de conduire compris) pendant cinq ans maximum, et ne pas pouvoir accéder à un établissement d'enseignement supérieur pendant cinq ans.

Aussi, la sanction sera inscrite dans le livret scolaire et pourra donc fermer des portes à l'avenir pour les écoles qui réclament un dossier irréprochable, par exemple.

Enfin, la fraude peut entraîner des sanctions pénales allant jusqu'à 9.000 euros d'amende et trois ans de prison. Conclusion, il faut mieux rater son bac et retenter sa chance l'année suivante.

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