Découvrez les insultes préférées des Français au volant
On le sait, les automobilistes ne sont pas toujours très polis au volant. Un rien suffit parfois pour les énerver: une personne qui met trop de temps à démarrer au feu rouge, un piéton qui traverse n'importe comment, quelqu'un qui grille la priorité à droite ou fait une queue de poisson... Partant de ce constat, le comparateur d'assurances Minute-Auto a réalisé un sondage, plutôt décalé, sur les injures préférées des Français en voiture.
Très répandue, l'insulte "connard" (ou "connasse") est celle que les Français utilisent le plus au volant lorsqu'ils sont énervés (74% pour les hommes et 73% pour les femmes). Dans le top 5 des messieurs, viennent ensuite les mots "enculé" (56%), "putain" (53%), "fils de pute" (46%) et "batard" (26%). S'en suivent "salop" ou "salope" (25%), "abruti" (24%), "merde" (20%) et "blaireau" (7%). Le "pauvre con", pourtant un classique, se retrouve, lui, en dernière position.
De leur côté, les femmes adoptent plus ou moins les même réflexes que les hommes, à peu de choses près. Elles sont 51% à utiliser l'insulte "putain", 49% "enculé", 29% "merde" et 27% "fils de pute". Viennent ensuite les injures "abruti" (22%), "salop" ou "salope" (19%), "batard" (17%), "blaireau" (12%) et "idiot" (9%).
En parallèle, l'étude a mis en lumière quelques tournures originales déjà entendues telles que "la conne de ta grand-mère", "merci connard" ou encore "fils de pute de sale enculé de bâtard de merde". Outre le manque de courtoisie, certains Français sont toujours aussi indisciplinés au volant. Selon la nouvelle campagne de la Sécurité routière, lancée mardi 20, le portable au volant est à l'origine d'un accident corporel sur dix.
Pourtant, depuis le 1er juillet 2015, il est interdit de conduire en téléphonant même à l’aide d’un kit mains libres, d’un casque ou d’une oreillette. Seul le système Bluetooth intégré à la voiture est autorisé. Concrètement, les contrevenants risquent un retrait de trois points sur leur permis et 135 euros d’amende.
>Enquête réalisée en Septembre 2016 par sur un panel de 1.864 hommes, et 1.347 femmes.
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