Gastro-entérite : une épidémie plus tardive cette année ?
Le fameux seuil de l'épidémie n'a toujours pas été atteint mi-décembre concernant la gastro-entérite selon le réseau Sentinelle. Quatre régions dépassent cependant ce chiffre et le nombre de cas a clairement augmenté dans toute la France. La maladie devrait continuer à se propager dans les semaines qui viennent.
Si la France ne se trouve pas malgré cela officiellement en épidémie, c'est que le seuil évolue chaque semaine. Il s'agit en effet d'une formule mathématique qui tient compte de nombreux éléments pour définir un nombre de malades à partir duquel on peut parler d'épidémie. Elle tient notamment compte de la saison.
Voir: Epidémie de gastro-entérite: cinq choses à savoir sur la maladie
Ce chiffre était fixé par le réseau Sentinelle à 173 cas recencés pour 100.000 habitants pour la semaine 50 (du lundi 10 au dimanche 17 décembre). Il a été atteint voir largement dépassé dans quatre régions: le Pays de la Loire (223 cas pour 100.000 habitants, la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (217), le Grand Est (210) et dans une moindre mesure la Bretagne (177).
Il se pourrait donc que l'épidémie soit quelque peu tardive, peut-être même moins virulente cette année, le pic étant attendu traditionnellement au cours des deux premières semaines de janvier. Ce qui ne doit cependant pas entraîner de relâchement dans les gestes de prévention.
Le nombre de personnes touchées par la gastro-entérite peut beaucoup varier d'un hiver à l'autre. Selon Santé publique France, le nombre de consultations varie chaque année entre 700.000 et 3,7 millions.
L'InVS rappelle que "les mains constituent le vecteur le plus important de la transmission des virus entériques et, de ce fait, l’hygiène des mains est primordiale (eau et savon, ou produit hydro-alcoolique)".
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